Bourgogne

La venue des touristes en Bourgogne-Franche-Comté génère près de 3 % de l’emploi régional

Communiqué de presse de l'INSEE Bourgogne-Franche Comté

 

De loisirs ou d’affaires, le tourisme induit d’importantes retombées économiques, des créations d’emplois non délocalisables notamment. En Bourgogne-Franche-Comté, la fréquentation touristique génère en moyenne annuelle 29 700 emplois dans les activités économiques qui fournissent des biens ou des services aux touristes durant leur séjour sur le territoire. Cet indicateur exclut un certain nombre d’emplois touristiques tels ceux relevant des agences de voyages ou de transports non urbains, dont les prestations ne servent pas une consommation locale. Avec eux, la région compterait 41 200 emplois touristiques au sens large.

La fréquentation touristique pèse davantage dans les départements de la Côte-d’Or, du Jura et de l’Yonne, atteignant 6 % de l’emploi total voire plus dans le Vignoble de Côte-d’Or, le parc naturel régional du Haut-Jura et l’Avallonnais. A contrario, Haute-Saône et  Territoire de Belfort sont peu impactés, 1,7 % et 1,6 % de l’emploi total.

Les emplois liés à la présence de touristes en Bourgogne-Franche-Comté sont essentiellement salariés. Leur saisonnalité est peu marquée. En Côte-d’Or, les clientèles d’affaires et de loisirs se compensent sur l’année. Dans la zone de montagnes du Jura, la fréquentation touristique bénéficie d’une double saisonnalité été-hiver.

Comme ailleurs en France, l’hébergement est le premier secteur développé pour l’accueil des touristes, avec quelque 10 000 emplois répartis entre hôtellerie traditionnelle, résidences hôtelières et campings, soit plus du tiers de l’emploi lié à la fréquentation touristique. Rapporté à l’emploi total, les activités d’hébergement pèsent toutefois moins dans la région qu’en France, hormis en Côte-d’Or.

La présence de touristes génère aussi des emplois dans des activités économiques partagées avec les résidents. Elle engendre 5 800 emplois supplémentaires dans les seuls restaurants et cafés, 2 800 dans les établissements du patrimoine. Les activités économiques spécifiquement destinées à la population locale – supermarchés, salons de coiffure, artisanat – emploient enfin 8 000 personnes pour satisfaire les besoins supplémentaires qu’engendre l’arrivée de touristes.