Bourgogne

L'Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté a fait entendre sa voix aux élus à l'Assemblée nationale.

L'Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté a fait entendre sa voix aux élus à l'Assemblée nationale.

La bien nommée Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté, conduite par son président Eric Philippart, sa Vice-Présidente Marie-Hélène Ivol, ses directeurs Anne Schwerdorffer de Franche-Comté et Emmanuel Bouet de Bourgogne, une délégation de ses adhérents : Christophe Berion pour ORVITIS, Jean-Luc Labourey pour Habitat 25, Jean-François Macaigne pour Grand Dijon Habitat, Jean-Sébastien Paulus pour Territoire Habitat et Cécile Remillier pour Nièvre Habitat, s'est mobilisée pour porter le même message à l'Assemblée nationale. Les élus régionaux, sensibles à ce sujet d'actualité, ont répondu présents à ce rendez-vous : 11 députés et 2 sénateurs. Invités par le député Ian Boucard, les députés Eric Alauzet, Danielle Brulebois, Yolaine De Courson, Annie Genevard, Perrine Goulet, Fadila Khattabi, Didier Martin, Patrice Perrot, Rémy Rebeyrotte, ainsi que les sénateursPatrice Joly et Jérôme Durain, ont échangé longuement sur l'article 52 de la Loi de Finances.

Le président a présenté point par point les spécificités du territoire de Bourgogne-Franche-Comté, incarnées par les témoignages des organismes présents.

Si le consensus se dessinait sur la volonté de transformer la politique du logement pour limiter son coût pour la Collectivité, les méthodes pour l'atteindre étaient loin de faire l'unanimité ! Le président a rappelé « qu'en terme de compensations, le compte n'y est pas ». Pour quelques élus, « il est temps de passer à l'action », quels que soient les coûts en terme d'emplois et d'investissements, d'autres par contre se demandent comment leurs territoirespourront conduire les projets et comment les collectivités pourront les absorber. La plupart s'inquiètent des conséquences sur l'aménagement du territoire en matière de construction, de réhabilitation et de mise en oeuvre de la transition énergétique, ainsique le manque de souplesse du cadre législatif en matière de logement. En résumé « il ne faudrait pas que le remède tue le malade ».

Nul doute que la délégation menée par la Fédération des Offices Publics de l'Habitat qui a rendez-vous lundi 4 décembre avec le Ministre du Logement M. Mézart, aura du pain sur la planche. En attendant, l'Union régionale qui s'est pour la première fois mobilisée à ce niveau, fera à nouveau entendre sa voix par le biais de son président, qui fait partie de la délégation et qui compte bien exposer la situation spécifique des territoires. A suivre !