Chalon sur Saône

La guerre des sexes à Chalon le 2 décembre...sous le sceau de la rigolade ! En revanche, toute ressemblance...

La guerre des sexes à Chalon le 2 décembre...sous le sceau de la rigolade ! En revanche, toute ressemblance...

La saison 2016-2017 de café-théâtre (cinq rendez-vous) avec en guise d’écrin le Théâtre Piccolo de Chalon-sur-Saône, s’ébranlera le vendredi 2 décembre à 20h sous le couvert d’A Chalon Spectacles. Présentée comme une comédie « coquine et moderne », La guerre des sexes montera en épingle ce soir-là les faiblesses d’un ersatz d’homme en proie à des démons un tantinet puérils, face à une épouse pleinement convaincue que son couple pourrait afficher une autre configuration…Interview de Pascal Grégoire, auteur, metteur en scène et comédien (Pierre) de ladite comédie pour info-chalon.com

Comment l’idée d’écrire cette pièce vous est-elle venue ?

«La genèse de La guerre des sexes, c’est très simple. Pendant cinq ans, j’ai fait un one-man-show à Paris, et puis comme je fréquentais plutôt pas mal les cafés-théâtres parisiens, un jour j’ai eu l’idée d’écrire une pièce. Comme je voulais qu’elle parle aux gens, j’ai naturellement écrit une pièce sur les couples. »

Tout bien considéré, le couple en question ne doit pas être un cas isolé dans la vraie vie ?

« Non, justement, c’est l’intérêt de la chose, l’histoire de ce couple qui, au bout de quelques années, se retrouve un petit peu au bout du chemin, avec l’érosion du quotidien. Anne-Laure reprend ce couple en perdition en main, et elle décide lors d’une soirée d’anniversaire de mariage, un petit peu de challenger ce couple avec plein de surprises, sur les conseils de sa meilleure amie qui est sexologue. »

L’humour est-il la panacée pour deux visions pas vraiment identiques ?

« Oui, c’est ça. L’intérêt de cette pièce, c’est que d’abord il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de rires, et puis chacun va essayer de défendre son territoire, mais de manière drôle, humoristique. »

Celles et ceux qui sont confrontés à la réalité des relations perturbées y trouveront-ils des éléments de réponse ?

« On l’espère ! En tous les cas, la première réponse va être celle du rire. On a la chance au théâtre d’avoir régulièrement des gens, et nous on flye à la sortie. On a les spectateurs qui nous font des retours à chaud, et nous disent que ça leur donne des idées, ou alors, que n’étant pas arrivés de bonne humeur, ils repartent avec le sourire. On espère qu’ils pourront s’inspirer de ce couple pour essayer de nouvelles choses. »

Votre texte contente-t-il plus la gent féminine, ou la masculine ?

« J’ai envie de dire les deux, puisque c’est une pièce avec deux personnages, et je souhaite, là c’est l’auteur qui parle, que les deux protagonistes aient été aussi bien servis l’un que l’autre au niveau du texte. Donc, normalement les filles devraient se retrouver, se reconnaître à travers le personnage féminin, et les garçons, pareillement. Lui, c’est un petit peu plus compliqué car c’est véritablement l’adulescent  qui refuse de grandir et d’entrer dans le système, mais comme il est à la fois attendrissant et drôle, les hommes et les garçons reconnaîtront plutôt le bon copain avec qui ils auraient envie de passer une bonne soirée. »

Y a-t-il, au final, un gagnant, ou une gagnante ?

« C’est la surprise, pour ça il va falloir aller découvrir la pièce ! Bien évidemment qu’il y a une gagnante, mais s’il y avait entre guillemets un gagnant, ce serait le couple, parce qu’à la fin, sans tout dévoiler, ils se réconcilient pour le meilleur…et pour le meilleur ! »

 

Renseignements/Réservations

A Chalon Spectacles au 03.85.46.65.89, [email protected] Tarif unique : 22,00 euros.

 

La suite

  • vendredi 27 janvier à 20h au Théâtre Piccolo : « Prête-moi ta femme »
  • vendredi 10 février à 20h au Théâtre Piccolo : Vincent Dedienne dans « S’il se passe quelque chose… »
  • vendredi 7 avril à 20h au Théâtre Piccolo : Elodie Poux dans « le Syndrome du Playmobil »
  • vendredi 12 mai à 20h au Théâtre Piccolo : « Bikini Paradise 

                                                                                                        Michel Poiriault

                                                                                                        [email protected]