Chalon sur Saône
Yves Jamait repassera à l'offensive le 26 janvier à Chalon à l'aide de sa profondeur d'âme
Publié le 19 Janvier 2017 à 17h29
On ne change pas une équipe qui gagne, pas davantage un chanteur autour de qui on fait chorus le plus naturellement du monde. L’auteur-compositeur-interprèteYves Jamait a donné son caviar en guise de nourriture spirituelle aux Chalonnais il y a près d’un an. Les courtisans du Dijonnais itou, lui rendant au centuple l’amour viscéral qu’ils lui portent. Cet entre-soi connaîtra le jeudi 26 janvier à 20h, en la salle Sembat de Chalon-sur-Saône, un nouvel épisode épique de par le retour du principal concerné. Interview pour info-chalon.com.
Salle comble à Chalon-sur-Saône le vendredi 5 février dernier, ambiance du tonnerre, quelle est donc votre recette ?
« Ho! Je n’ai pas de recette, j’aime faire ce que je fais, tout bêtement, et ceux qui m’entourent le font dans la joie eux aussi. Je pense que cette perspective s’apparente à une forme de sincérité communicative… Mais je ne suis pas sociologue et c’est très difficile de savoir pourquoi on est en phase avec les autres. Je suppose que les chansons touchent les gens et qu’elles laissent une place pour que chacun y mette un peu de soi… Toujours est-il que ça crée une jolie osmose lors des spectacles et qu’on en est tous ravis. »
Moins d'un an après vous y reviendrez, avec comme l'an dernier votre dernier album en date "Je me souviens" en bandoulière, sorti en 2015. Le spectacle du 26 janvier à Chalon sera-t-il la copie conforme du précédent ?
« De façon assez naturelle le spectacle se meut, bouge, évolue. Mais malgré tout, mes musiciens et moi, conscients que plusieurs salles avaient repris ce spectacle, avons changé quelques chansons, histoire de ne pas être dans le copier/coller ! »
Lou di Franco assurera la première partie. Que dégage-t-elle ?
« D’abord elle fait de très belles chansons dont l’élégance touche à son apogée lorsqu’elle les vêt. Ensuite, elle monte sur scène dans la joie et quand elle en ressort, cette joie s’est répandue sur tous les visages. Et pour finir, je compte cette charmante chanteuse à l’accent sarde parmi mes amis, ce qui ne gâche rien. »
Comprenez-vous le phénomène d'identification du public à un chanteur ?
« Encore de la sociologie… J’espère, dans mon cas, que l’identification se fait dans les chansons et dans ce dont elles parlent à chacun. Le public qui me suit n’est pas un public de midinettes, nous avons plaisir à nous rencontrer, mais tout ça reste dans les limites de la raison. Enfin c’est ce que je ressens dans l’ensemble. »
Pour vous, la puissance du texte d'une chanson doit-elle systématiquement l'emporter sur sa mélodie ?
« C’est un travail de funambule, chaque fois que j’écris une chanson je cherche le bon équilibre… Un bon texte seul, c’est une poésie, une musique sans texte c’est un mouvement, une sonate, une symphonie etc., mais ce n’est pas une chanson. Aussi bons soient les textes de Brel, Ferré, Barbara ou autres, elles n’auraient surement pas eu cette aura, sans une belle mélodie et de bons arrangements. Bref, tout compte et rien n’est à négliger. Après, bien sûr, on y arrive plus ou moins… »
En matière de chansons les préférences du public ne sont pas forcément les vôtres. En ressentez-vous une certaine frustration ?
« Pas du tout. D’abord parce que chaque chanson que j’ai écrite, a pour moi une raison d’être, et parce que le public écoute les chansons avec sa propre vie en filigrane. Je m’explique, si vous mettez dix personnes dans une pièce à écouter la même chanson, chacune d’elles en aura sa propre version. Les chansons remuent des sentiments, mais les sentiments, s’ils se ressemblent, ont une intensité différente pour chacun d’entre nous. Donc pas de frustration, mais une profonde empathie. »
Qu'attendez-vous de 2017, artistiquement parlant ?
« Qu’elle me mène, avec ceux que j’aime, à 2018. »
Quid du prochain album ?
« Il avance… Quelques chansons commencent à poindre… Il faudra justement attendre 2018 et sa rouille automnale ! »
Il reste des places
Plus d’infos auprès d’A Chalon Spectacles (03.85.46.65.89, [email protected]). Points de location : Office de tourisme et des congrès du Grand Chalon (03.85.48.37.97). Réseau Ticketnet (www.ticketnet.fr); réseau France Billet (www.francebillet.com)
Propos recueillis par Michel Poiriault
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