Chalon sur Saône

Chefs d'entreprise, artisans, commerçants... et si vous versiez votre taxe d'apprentissage à l'IUT de Chalon sur Saône ?

Chefs d'entreprise, artisans, commerçants... et si vous versiez votre taxe d'apprentissage à l'IUT de Chalon sur Saône ?

A l'image de l'agence Randstad Chalon qui vient de verser 5000 euros de taxe d'apprentissage à la structure chalonnaise.

Trop souvent, les cabinets d'expertise-comptable versent les cotisations de la taxe d'apprentissage des entreprises sans forcément en informer la destination les entrepreneurs. C'est doute là un point sur lequel, l'IUT de Chalon sur Saône qui court chaque année après la fameuse taxe d'apprentissage devra sans doute se concentrer encore plus. Une taxe sans laquelle, l'IUT ne pourrait assurer la formation annuelle des ses quelques 400 étudiants. Une situation bien intégrée par l'équipe de l'agence d'intérim Randstad Chalon, qui a tenu à remettre à Pascal Mauny, directeur de l'IUT, leur contribution annuelle, de 5000 euros. 

Depuis trois ans, Randstad Chalon poursuit son soutien à l'IUT sous cette forme, mais également en participant à InnovaMaintenance, le premier salon dédié à la maintenance industrielle, dont les besoins à Chalon mais également partout ailleurs, sont très importants. Randstad n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle apporte son soutien aussi au Lycée Balleure à Chalon sur Saône ainsi qu'au lycée Clos Maire à Beaune. 

Chaque année, ce sont quelques 160 entreprises qui versent leurs taxes d'apprentissage à l'IUT de Chalon sur Saône pour des montants qui varient de 25 euros à 5000 euros. "Ce sont les seules ressources libres avec les formations continues dont dispose l'IUT" précise Pascal Mauny, qui est face à des contraintes budgétaires de plus en plus drastiques de la part de l'Université de Bourgogne. "A Chalon sur Saône, ce sont 300 000 euros collectés chaque année, soit près de 800 euros par étudiant, un record en somme mais il ne faut pas baisser les bras, et continuer à jouer la pédagogie auprès des entreprises locales". "C'est simple, dix bistrots qui nous versent 50 euros de taxe, c'est un vidéo-projecteur pour nos étudiants" s'amuse à plaisanter Pascal Mauny, même si la vérité n'est pas à chercher ailleurs. A bon entendeur. 

Laurent Guillaumé