Chalon sur Saône

Jazz à l’Axel à Chalon

Jazz à l’Axel à Chalon

Une fois n’est pas coutume, un mini concert de jazz a été donné au cinéma Axel

A l’occasion de la projection du film de Robert Budreau sur Chet Beker, Born to be blue, La bobine a eu l’idée de s’adresser à l’Arrosoir pour une présentation en musique de quelques œuvres plus ou moins connues que jouait l’artiste décédé en 1988 à Amsterdam.

 

C’est dans un objectif « de faire du lien entre les associations » et avec les Chalonnais que La bobine organise et souhaite continuer à organiser des partenariats. « Afin que chacun ne reste pas dans son secteur », précise Janick, membre du Conseil d’Administration de La bobine. « On aimerait organiser un partenariat une fois par an avec l’Arrosoir, […] le club de jazz de Chalon où l’on peut entendre de très bons concerts les vendredis et samedis soirs ».

 

C’est donc le Peter S. Cécil Trio qui a investi la scène devant l’écran de la grande salle de l’Axel pour interpréter trois morceaux du répertoire de Chet Beker : Helen David, Béatrice, de Sam River, et It never entered my mind, de l’album mythique Chet. Les trois musiciens, qui sont passé à plusieurs reprises à l’Arrosoir, jouent ensemble depuis 7 ans. Pierre Philibert est inséparable de son incontournable contrebasse, Céline Guillemet laisse régulièrement glisser ses doigts sur sa guitare et Sylvain Fergeix donne tout son souffle dans sa trompette.

 

Le mini concert a été suivi de la projection de Born to be blue, sur le fameux trompettiste et chanteur, « le fondateur du jazz west coast », comme le décrit Pierre Philibert, qui précise également que « sur cette partie des Etats-Unis, la Californie notamment, se trouvait une grosse activité musicale »et qu’il « y est né un courant inspiré du bebop joué par des jazzmen blancs ». Pierre rappelle également que « dans les années 1950, Chet Beker fait partie d’un quatuor sans piano, alors que le piano était central à l’époque ». « Chet Beker va ensuite développer une carrière solo, rehaussée par sa belle gueule et par le fait qu’il chante avec sa voie si particulière, un peu androgyne, très flutée ».

 

L’ambiance musicale de la soirée a semblé plaire à tous, et certains en redemande déjà. A quand le prochain partenariat entre La bobine, l’Axel et l’Arrosoir ?

                                                                                                                                   

M.B.