Chalon sur Saône

Salon Evoluvies : belle démonstration de tennis-fauteuil avec André Accary, Gilles Platret et le médaillé paralympique de tennis en fauteuil roulant, Michaël Jérémiasz

Salon Evoluvies : belle démonstration de tennis-fauteuil avec André Accary, Gilles Platret et le médaillé paralympique de tennis en fauteuil roulant, Michaël Jérémiasz

Ce matin, André Accary et Gilles Platret ont littéralement donné de leur personne pour contribuer à faire évoluer le regard sur le handicap. Un moment qui a permis au public, nombreux, de vraiment voir le handicap sous un autre jour.

Dans le programme du salon Evoluvies, dédié aux nouvelles technologies au service des personnages âgées et/ou handicapées et organisé par le Département de Saône-et-Loire, ce moment était présenté comme « une démonstration de tennis-fauteuil », sous la houlette de Michaël Jérémiasz, médaillé paralympique français de tennis en fauteuil roulant. C’est en réalité à un véritable match qu’a assisté votre infochalonniste, arbitré par Thomas Meunier et commenté par Nelson Monfort, animateur et journaliste sportif qu’on ne présente plus. Un match qui a entre autres opposé le président du Conseil départemental de Saône-et-Loire (André Accary) et le maire de Chalon-sur-Saône (Gilles Platret).

Au-delà de la compétition, bon enfant, c’était un moyen d’éprouver concrètement une situation de handicap et de mesurer les efforts que doivent accomplir certains d’entre nous pour pratiquer un sport, malgré tout. Aux côtés de leur coéquipiers, depuis longtemps rodés à l’exercice et virevoltants en « 8 », André Accary et Gilles Platret ont pu se rendre compte, in concreto, de la difficulté qu’il y a à jouer au tennis, assis dans un fauteuil qui, même s’il est conçu pour offrir une certaine dextérité à leur occupant, n’est pas simple à manier. Une épreuve résumée en quelques mots par Gilles Platret, qui a souligné l’effort physique et mental que cela a représenté pour lui de devoir se concentrer sur une balle, tout en pensant aux gestes nécessaires pour faire se mouvoir le fauteuil.

Bonne « perdante », l’équipe d’André Accary a salué comme il se doit les vainqueurs.

Samuel Bon