Chalon sur Saône

Pour Les années 80 Chalon sera première de cordée le 12 janvier. Nostalgie de la frénésie inaltérable quand tu nous tiens...

Pour Les années 80 Chalon sera première de cordée le 12 janvier. Nostalgie de la frénésie inaltérable quand tu nous tiens...

En vertu du principe des vases communicants, la tournée Stars 80 aux dix ans d’existence va s’arrêter ce mois-ci, tandis qu’une autre version, Les années 80, lui emboîtera très prochainement le pas. En effet, le vendredi 12 janvier 2018 à 20h au Parc des Expositions de Chalon-sur-Saône, à l’issue de trois jours de résidence consacrés aux répétitions dans cette ville, une énième tournée inhérente à cette époque très chérie des inconditionnels s’ébranlera. Vendredi après-midi présentation officielle a été faite « d‘un répertoire classique avec un son d’aujourd’hui » dans l’un des salons du Colisée, en présence du producteur et de plusieurs artistes.

Une bonne dizaine de figures emblématiques

Desirless, Alain Llorca (l’ex-bassiste-chanteur du groupe Gold), Pedro Castano (chanteur de la Macarena), ainsi que les deux interprètes de Partenaire Particulier, ont aux côtés du producteur Hugues Gentelet, donné le la pour mobiliser les troupes dans l’optique du premier concert dont les Chalonnais auront la primeur. Ce soir-là, outre les noms précités, Lio, François Feldman, Jean-Luc Lahaye, Sloane, Sacha de Début de soirée, et consorts feront turbiner à plein régime la machine à souvenirs. Trois heures de spectacle sont annoncées, avec la fraîcheur du direct en prime (du live à 95%), puisque sept musiciens les accompagneront. A signaler qu’il n’y aura pas de présentateur…mains bel et bien une cadence infernale !  

 

Un kaléidoscope aux allures de combinaison des saveurs

A l’initiative du redémarrage en 2007 du processus de refamiliarisation avec les eighties sous la désignation RFM Party 80 transformée ensuite en Stars 80, Hugues Gentelet s’est aperçu que depuis que le film est sorti, ce sont toujours les mêmes villes qui étaient choisies, et lui est alors venue l’idée de monter une tournée autour d’un certain nombre de villes moins fréquentées par les tournées nationales. Consécutivement à un test qui s’est avéré positif l’an dernier à Auxerre, décision fut prise de reprendre le bâton de pèlerin. « Pour moi les années 80 ont un public populaire au sens noble du terme. Les années 80, c’est le dernier format libre », a déclaré le producteur, ajoutant qu’il lâchait la bride de ses ouailles : »Le but du jeu c’est que je laisse les artistes un peu libres. Il y aura des collégiales, des duos…Il faut que les artistes aient envie, et le public aussi. Il n’y aura pas que leur répertoire, tout le monde fera aussi des reprises, et quelques titres anglo-saxons seront aussi là. » Une trentaine de dates sont d’ores et déjà retenues, en attendant la suite. Le 13 janvier ce sera au tour de Besançon d’être le théâtre des festivités, le 19 d’Auxerre, le 20 de Montluçon, le 26 de Niort, etc. sachant que le grand barnum transitera également par la Belgique et la Suisse.

 

Ca a été meilleur après l’explosion

« C’est un tourbillon, un tsunami, qui nous est tombé dessus ! Du coup on était toujours sous pression notamment de la part de la maison de disques, car il fallait toujours sortir de nouveaux titres. Le vrai bonheur c’est maintenant, car on ne s’attendait pas à cette renaissance depuis dix ans. Je vois les années 2010 sereinement. Ce qui est gratifiant, c’est ce mélange de générations, et ça c’est fabuleux. La scène, c’est primordial. Le jour où j’en aurai marre, j’arrêterai», a expliqué Alain Llorca. Les situations ne furent pas toujours idylliques. Pour Eric Fettweis, à l’origine de Partenaire particulier, « j’ai trouvé cela désagréable, effrayant d’être suivi par les fans.» Selon Desirless, « dans les années 80 il y avait les radios libres, beaucoup de lieux où on pouvait écouter les nouveautés, alors que maintenant très peu de chose passent dans les médias télévisuels. Ca manque de diversité, de personnalité aussi. » Quant à Pedro Castano, « la Macarena c’est un grand moment de ma vie. J’éprouve un grand respect, c’est un honneur pour moi de la chanter. »

 

Les tarifs :

30,00 euros pour les places debout, 45,00 euros pour les places assises.

                                                                                                        Michel Poiriault

                                                                                                        [email protected]