Chalon sur Saône

ANGIOPLASTIE A CHALON SUR SAONE - CGT et FO appellent les patients à porter plainte contre l'Etat !

ANGIOPLASTIE A CHALON SUR SAONE - CGT et FO appellent les patients à porter plainte contre l'Etat !

Le bras de fer n'est pas prêt de s'éteindre du côté de l'hôpital William Morey de Chalon sur Saône. Une vraie Union Sacrée entoure le dossier de l'angioplastie à Chalon sur Saône, et pour cause, c'est une question de santé publique.

Alain Challot, délégué CGT et Catherine Pillon, déléguée FO ont martelé le discours accusant l'Etat de fuir ses responsabilités. "Il y a un profond malaise, une vraie nausée autour de ce dossier" a lancé Alain Challot, "ce sont des vies qui sont en jeu. La population du Nord Saône et Loire est informée aujourd'hui qu'elle peut être victime de perte de chance si le service de cardiologie interventionnel ne se met pas en place au sein du centre hospitalier de Chalon sur Saône. Nous invitons les personnes victimes à s'identifier et à entamer des recours juridiques à l'égard des responsables d'une décision inique au regard des enjeux de santé publique". Un message fort et offensif à destination de l'Agence Régionale de Santé et bien évidemment de l'Etat, toujours absent des débats autour du dossier de l'angioplastie chalonnaise. 

"L'argent dont il dispose pour financer ou non des activités est avant tout celui des citoyens et qu'il serait légitime de l'employer pour répondre au besoin de santé de la population" ont rajouté les organisations syndicales chalonnaises, agacées de voir à quel point l'Etat manque à ses obligations. Mieux encore, Alain Challot et Catherine Pillon ont demandé à l'ARS la plus grande transparence sur les résultats de la consultation mandatée par l'ARS. "Elle s'est bien gardée de communiquer les résultats. Nous demandons que ces informations soient mises à disposition et rendus publics" avant de s'en prendre à l'organisation de la  CNOSS, le Comité National de l'Organisation Sanitaire et Sociale "où sont passées celles et ceux qui étaient présentes au début de la réunion ? Nous nous interrogeons quant à la moindre consistance de l'avis du CNOSS dans ses conditions".

Laurent Guillaumé