Chalon sur Saône

Découvrez le court-métrage de Frédéric Déchelotte et votez !

Découvrez le court-métrage de Frédéric Déchelotte et votez !

C'est la 3ème année que le chalonnais participe au Nikon Film Festival. Infographiste de formation, comédien, il a relevé le défi de réaliser un court-métrage sur le thème "Je suis un cadeau" ; de circonstance en ces fêtes de fin d'année mais avec une chute... des plus surprenantes. L'interview...

Depuis quand vous intéressez-vous à la réalisation ?

Depuis seulement 2 ou 3 ans, suite à une formation de quelques jours en montage vidéo et grâce à l’acquisition d'un réflex numérique permettant l'enregistrement de vidéo « Full HD ». L'envie vient aussi et surtout du fait que Sophie, ma compagne, et moi-même, sommes tous deux des comédiens formés au Conservatoire du Grand Chalon.

C'est votre 3ème participation, qu'est-ce qui vous plaît dans le Nikon Film Festival?

C'est un excellent exercice pour progresser dans la réalisation. En effet, il s'agit d'essayer d'être créatif tout en respectant rigoureusement les 2 contraintes imposées pas le festival : une contrainte de temps, puisque le court métrage ne doit pas dépasser 140 secondes, et une contrainte de thème, « Je suis un cadeau ».

Pouvez-vous nous en dire plus sur les éditions précédentes ?

Le premier film, « Je suis une onde de choc », était une réalisation très sobre et basée sur l'émotion, avec comme thème imposé « Je suis un geste »... Nous avons tourné le temps d'un après-midi glacial à la roseraie de Chalon ; nous avons échappé aux engelures... d'un doigt ! Beaucoup de retours positifs et de critiques constructives nous ont encouragés à continuer. Le second, « Je suis un coup de sommeil », était un film plus décalé et un projet très familial. Il a été tourné intégralement à Châtenoy-le-Royal en respectant le thème « Je suis une rencontre » ; des enfants y croisaient un marchand de sable aux méthodes quelque peu radicales.

Qu'est-ce qui vous a donné l’envie de participer à cette 8ème édition ? 

L'envie de jouer, de raconter une histoire, de créer, d'échanger, de s'exprimer, l'envie de faire, de partager, d'apprendre, d'écrire, de construire, de déconstruire... 

Comment avez-vous abordé le thème de cette année ?  

Je voulais avant tout éviter de traiter le thème de façon convenue : un cadeau sous le sapin, un anniversaire ou un scénario dans le genre... hors de question. Ensuite, c'est venu assez vite. J'ai un tiroir avec plein d'idées saugrenues dans ma tête et, sans raconter la chute, j'avais depuis longtemps envie de fabriquer la boîte que l'on voit à la fin ; le thème s'y prêtait particulièrement bien.

Comment s'est déroulé le tournage et quel est votre plus beau souvenir ? 

Nous avons tourné en 4 temps, dont une partie en extérieur à la roseraie de Chalon. Les 3 autres séquences ont été réalisées en intérieur. J'en profite pour remercier de nouveau la mairie de Saint-Rémy pour la mise à disposition des locaux pour la scène de l'ascenseur, et Virginie pour l'accueil dans son appartement. La lumière était peut-être la contrainte la plus délicate à gérer car l’éclairage change parfois très rapidement avec la course du soleil. Le plus beau souvenir : les personnes qui ont accepté de participer au projet, que je remercie chaleureusement : Jules, Sophie, Olivier-Jacques, Virginie, Barttolo, Clémentin, Hugo et Alex !

Qui peut voter pour votre court-métrage et comment ?

N'importe qui peut voter, il suffit pour cela de se rendre sur le lien et de se créer un profil sur le site du festival.

Pour découvrir le court-métrage : https://www.festivalnikon.fr/video/2017/338?lang=fr

Propos recueillis par SBR - Visuels : Frédéric Déchelotte