Châtenoy le Royal

Visite de contrôle du CRPFB au verger de sauvegarde des Rotondes

Visite de contrôle  du CRPFB au verger de sauvegarde des Rotondes

Depuis 2013, la commune de Châtenoy-le-Royal a implanté un verger conservatoire dans le quartier des Rotondes, sur l’emplacement d’anciens jardins de cette cité cheminote de l’époque.

Cet appel à projet a été initié en 2011, dans le cadre du dossier de la 4e Fleur et à la demande du Conseil Régional, lequel a en confié le suivi  au Centre Régional de la Propriété Forestière de Bourgogne (CRPFB) afin d'apporter les conseils nécessaires à l’épanouissement de ces arbres fruitiers.

En effet sur les 4000 m2 de terrain disponible dans ce quartier, ce sont 45 arbres fruitiers aux variétés différentes et à caractère régional qui ont été planté par le service des espaces verts en 2013. Pour accompagner cette réalisation des néfliers et autres espèces pour haie, bordent le terrain coté bâtiments des anciennes rotondes, des ruches ont trouvé place pour produire un excellent miel, sans oublier un hôtel à insectes. Un coin pour sauvegarder la nature et qui s’intègre parfaitement dans l’ensemble immobilier.

Au terme de ces trois années, Nadia Baruch du CRFPB est venue constater l’état des plantations avec l’aide de deux bénévoles experts en arboriculture de la Société d’Horticulture de l’Yonne : Gilbert Courtois et Willy Joufflo.
Cette visite consultative a permis de constater, aux dires des experts : « Des arbres de bonne qualité, bien planté et suivi de façon très biologique quant à leur nourriture nécessaire à leur développement. Il faut 6 à 7 ans pour voir un jeune verger avoir un rendement naturel et non forcé. C’est un excellent travail et un bel entretien de la part du Service des espaces verts. » Des propos tenus devant Roland Bertin, premier adjoint au maire et Guy Delamorinière, responsable de cette réussite avec son équipe des Espaces verts.

Il est vrai que sous ce soleil de septembre le verger conservatoire donne une note supplémentaire de verdure dans la ville et ce n’est pas pour déplaire à l’environnement proche. Vivement la floraison du printemps !

JC Reynaud