Châtenoy le Royal

Le Collectif "Non à une prison à Châtenoy le Royal" s'interroge sur l'absence de réponse à leurs sollicitations

COMMUNIQUE DU COLLECTIF APOLITIQUE

NON A UNE PRISON A CHATENOY LE ROYAL

L'annonce faite par le ministre de la justice, le 27 février dernier, du choix de Châtenoy le royal pour l'implantation d'une maison d'arrêt, nous a conduit à créer un collectif pour s'opposer à cette décision. Cette prison à proximité immédiate d'une zone d'habitation dense, du collège, de la voie verte, toute proche de Dracy le fort, constituerait une source de nuisances que connaissent bien les habitants de Bourg en Bresse, Beauvais, Valence et le Gasquinoy. Une recherche sur internet est révélatrice de l'enfer que vivent ces populations : drogue, envoi de téléphones par-dessus les grilles et les murs, parloirs sauvages entre les visiteurs restés à l'extérieur et les détenus à renfort de cris et hurlements.

Nous avons eu connaissance du procès-verbal de la commission réunie autour du sous-préfet de Chalon, le 7 décembre 2016. Cinq sites à la périphérie de Chalon ont fait l'objet d'une étude. Trois ont été écartés pour diverses raisons, dont celui de Châtenoy avec pour motif principal  "l'opposition potentielle de la population en raison de la proximité urbaine et du caractère résidentiel de la commune". Parmi les 2 sites retenus figure un terrain contigu à l'actuelle prison de Varennes le Grand et un à Saint Rémy.

Ces arguments sont les nôtres et devraient aussi être ceux du sénateur- maire de Châtenoy qui prône, à longueur d'articles de presse, la nécessité de sauvegarder la qualité de vie dans ce "village-parc" qu'est la commune qu'elle administre.

Nous avons demandé une entrevue au maire, il y a plus de 4 mois, demande restée sans réponse. Nous sommes très choqués par le silence et l'absence  de considération qu'affiche le premier magistrat de la commune envers des administrés qui expriment leur inquiétude alors que le doute pourrait être levé par une prise de position publique. Devons-nous reprendre l'adage : "qui ne dit mot consent" ?

Nous aimerions savoir ce qui est survenu pour que la décision du ministère aille à l'encontre des préconisations de la commission. Une discrète intervention ? Nous ne pouvons que nous poser des questions.

On nous dit que la construction n'interviendrait pas avant plusieurs années. Mais la construction d'une prison demandant 6 ans, les premières démarches sont pour demain et plus rien ne pourra arrêter le processus.

C'est pourquoi nous avons appelé les habitants de Châtenoy à se mobiliser, dès maintenant, par la signature d'une pétition qui compte, à ce jour, 600 signataires. La démocratie c'est aussi être à l'écoute des citoyens, même après les élections.

Nous sommes disponibles pour répondre aux questions et fournir des documents.

Pour cela écrire à la boîte : [email protected] 

La pétition a déjà recueilli 600 signatures. Vous pouvez nous rejoindre en la signant sur le site internet "pétitions24" en bas de la page 1