Châtenoy le Royal

La semaine de 4 jours : un bien être pour l’enfant

La semaine de 4 jours : un bien être pour l’enfant

En revenant à la semaine de quatre jours pour la scolarité des enfants la municipalité a suivi les directives du gouvernement mais aussi avec un accord de 95% des parents.

Faire et défaire, au gré des pensées gouvernementales, pose toujours des avantages ou des désavantages, tant pour la vie de l’école, mais aussi pour la gestion au sein d’une commune, de la vie associative et de la vie familiale. Il serait bon de temps en temps de penser et surtout à ce que peut ressentir et vivre un enfant au travers de ces décisions, dont en finalité il en subit plus les conséquences modifiant parfois son comportement. 

Un peu de stabilité pourrait permettre à ces enfants, de la maternelle au collège, de trouver un peu plus de calme et de sérénité tout en permettant de continuer des activités extra-scolaires au sein des associations diverses et variées même si l’époque actuelle privilégie la tendance à la pratique de la « poucologie » sur les I Pod et autres portables ou jeu vidéo. Il faut vivre avec son temps diront certains !
En rencontrant Marie Mercier, sénateur maire de Châtenoy-le-Royal, avec son adjointe aux affaires scolaires ainsi que la directrice du CCAS Arc-en-Ciel, Alexandra Bourgogne, nous avons voulu faire le point de cette rentrée 2017 sur la réorganisation liée à ce passage et retour à la semaine de 4 jours.

« La première et plus importante réflexion que nous nous sommes faites avant de prendre la décision début juillet 2017, et ce après une enquête fin juin auprès des parents, lesquels ont répondu à 95% de façon favorable à la semaine de 4 jours et les enseignants à 100% : comment assurer le bien-être de l’enfant ? Ensuite nous nous sommes rapproché de l’Inspection Académique pour faire part du choix et de notre volonté de revenir à la semaine de 4 jours. » souligne Marie Mercier.

Dans leur réflexion, les responsables élus et sociaux ont rechercher et comparer avantages et inconvénients, d’autant que l’ancien « horaire » avait vu l’obligation de mettre en place des nouvelles activités périscolaires, les fameuses NAP, ayant nécessité une équipe d’animation compétente et surtout tout un ensemble logistique pour le transport des enfants, la gestion de la cantine le mercredi midi, le nettoyage des locaux après les activités, etc… Les « NAP » se transformant bien souvent en garderie et de toute évidence n’offraient aucun intérêt particulièrement pour les classes maternelles.

« Nous avons donc réorganiser en conséquence, tout en conservant nos animateurs, en activant le Centre de Loisirs et laissant l’accès le mercredi matin ou après-midi avec ou sans repas à la cantine ou toute la journée. Les animateurs sont présents sur un temps plus complets et de 16h30 à 18h30. Ceci a permis de mettre en place des études dirigées par des enseignants les lundi et jeudi et constituer des groupes avec maximum 12 enfants, c’est un choix parental et surtout les activités sont ouvertes à tous. » a précisé Alexandra Bourgogne.
La municipalité laisse des salles à disposition pour les devoirs des enfants. Les activités existantes des « ex-NAP » continuent et seront plus longues, mais en aucun cas ce sera une garderie.

Avec la semaine de quatre jours l’enfant peut être occupé de 7h30 à 18h30. Avec la coupure du mercredi, l’enfant aura ainsi un meilleur respect de son bio-rythme. A souhaiter que cela ne soit pas bouleversé par une nouvelle idée venue de l’on sait ou, sans penser avant tout aux contraintes que cela entraine sur des enfants et des collectivités. Il est temps d’en prendre conscience !

JC Reynaud