Cinéma

Succès de la soirée « Familles américaines » pour La bobine à l’Axel à Chalon

Succès de la soirée « Familles américaines » pour La bobine à l’Axel à Chalon

Lundi 6 février dernier, La bobine proposait un voyage en Amérique avec une escale en ville, à « Brooklyn village », avant de s’arrêter au cœur de la nature avec « Captain Fantastic » comme guide de haute montagne dans le nord-ouest des Etats-Unis. L’avis des « Bobineux Chalonnais ».

 

Brooklyn village raconte l’histoire d’une amitié entre deux jeunes garçons qui se retrouvent malgré eux au cœur d’un conflit entre leurs parents à cause d’une question de révision du loyer dû par la mère de l’un aux parents de l’autre.

 

« Cela réconcilie avec le cinéma Américain » selon Chantal. « J’ai été étonnée dans le bon sens », précise-t-elle. Pour son mari, Georges, « c’est un film à caractère européen, sans grosses actions », ce qui lui apparait comme positif. Il se réjouit de voir que « pour une fois, un film traite d’une chronique sociale sans que ce soit excessif ». Le couple vient toutes les semaines au cinéma pour suivre le programme de La bobine.

 

« A côté des gros blockbusters, ce film Américain est très rafraîchissant. L’histoire est simple, intéressante, actuelle, sans sensiblerie ». Yves et Mireille ont été touchés par cette histoire où l’harmonie entre deux ados est rompue à cause « de l’affaire des grands ». Ces habitués de La bobine avaient deviné à l’avance que la pause gourmande serait constituée de burgers-coca, qu’ils ont dégusté tranquillement avec leurs camarades de rangée en attendant le deuxième film.

 

Odile et Daniel ont tant apprécié ce « magnifique portrait de deux jeunes ados » que la pause gourmande d’entre deux projections.

 

 

Le deuxième film, Captain Fantastic, a emmené la salle au cœur de la forêt du nord-ouest américain où un père de famille apprend à ses enfants à vivre en autarcie et en harmonie avec la nature en même temps qu’il fait leur instruction afin qu’ils aient les mêmes connaissances que les enfants de leur âge qui vont à l’école. La petite communauté anticapitaliste et anti-religion ne manque de rien si ce n’est de la mère de la petite famille récemment disparue pour laquelle ils mettront tout en œuvre pour respecter son testament, trop vite balayé par une société qui se pense normale face à la petite tribu qui évolue à sa marge. Leur mot d’ordre : « on se définit par ses actes, non par ses mots ». Au final, un film magnifique qui démontre que l’on pourrait vivre autrement…

 

Pour Evelyne, Captain Fantastic était « trop déjanté ». Le film ne lui a pas trop plu, notamment parce qu’elle a estimé que la situation décrite mettait les enfants en danger.

 

Au contraire, Catherine et Fernand ont adoré cette « confrontation entre le monde idéal et le monde réel ». Une histoire « un peu trop optimiste » selon Didier, qui précise tout de même que l’ « on ne s’ennuie pas une seconde ».

 

La très grande majorité des spectateurs est repartie ravie d’avoir pu visionner ces deux réalisations d’outre Atlantique.

                                                                 

M.B.