Crissey

La commune se dote de deux nouveaux défibrillateurs externes

La commune se dote de deux nouveaux défibrillateurs externes

Depuis 2008, la commune de Crissey disposait d’un défibrillateur, dans les locaux de la salle des fêtes. Elle vient d’en acquérir deux nouveaux, automatiques et externes, c'est-à-dire accessibles à tout un chacun.

Tout un chacun s’accorde à peu près sur ce point aujourd’hui : les défibrillateurs, automatiques ou semi-automatiques, permettent de sauver des vies, s’ils sont utilisés à bon escient dans les 5 minutes qui suivent un arrêt cardiaque. Pourtant, ils ne sont pas obligatoires. Comprendre : les institutions publiques, les lieux accueillant du public ne sont pas tenus d’en mettre à disposition. Peut-être en raison de leur coût, non négligeable, qu’il reste délicat d’imposer à des collectivités, publiques ou privées, dont les finances sont globalement de plus en plus tendues, en raison, notamment, d’une raréfaction de l’argent public, maintes fois relevée.

S’équiper de deux nouveaux défibrillateurs automatiques et externes, pour un montant de 5 182 euros, c’est toutefois le choix qu’a fait la municipalité de Crissey. Un choix facilité par l’octroi d’une subvention de 1 400 euros de la part de la Fondation CNP assurances, qui a déjà aidé à l’acquisition de 3 000 de ces appareils dans toute la France.

Désormais, donc, les habitants de Crissey et d’ailleurs, en cas d’arrêt cardiaque, auront à leurs dispositions trois défibrillateurs : celui installé sur le bâtiment même de la mairie de Crissey, situé face à la salle de fêtes, à quelques pas ; celui qui se trouvait dans cette même salle depuis 2008 et se trouvera à présent au stade de foot ; celui installé aux abords du terrain de tennis.

Ceci étant, le maniement de ces engins n’étant pas forcément naturel à ceux qui n’ont pas suivi une formation de secouriste, il reste encore à sensibiliser ceux qui pourraient avoir à s’en servir. C’est précisément ce qu’a entrepris la municipalité de Crissey, dont le maire, Eric Mermet, a chargé un agent des services techniques (Hervé Billon) d’organiser la formation du personnel de la commune à l’emploi de ces défibrillateurs. Une action de sensibilisation qui sera complétée par une incitation auprès des associations à s’entraîner à sauver des vies à l’aide de cet instrument. Et, à écouter Sébastien Bourgogne, président du Tennis club de Crissey, qui a chaleureusement remercié la commune pour l’acquisition de ces défibrillateurs, les associations ne devraient pas manquer de jouer le jeu.

Samuel Bon