Elan Chalon

BASKET (Finale de Pro A) : Les deux «dédé» croient dur comme fer à la victoire de l’Elan Chalon contre Strasbourg

BASKET (Finale de Pro A) : Les deux «dédé» croient dur comme fer à la victoire de l’Elan Chalon contre Strasbourg

Ils sont un peu les gardiens du temple. André Baroni et André Carlot sont placiers bénévoles au Colisée. Les deux pensent que l’Elan Chalon va être champion.

A ma gauche «Dédé». A ma droite «Dédé»… André Baroni et André Carlot sont toujours ensemble au Colisée. Du côté de la tribune des supporters d’Elan Passion, pour s’assurer que les supporters vont à la bonne place. Et à la fin du match, ils veillent sur la porte de sortie des joueurs de l’Elan.
André Baroni, 71 ans, a 28 années au compteur comme bénévole au service de l’Elan. «J’ai connu la Nationale 2, la montée en Pro B qui est mon meilleur souvenir, puis la montée en Pro A. J’ai même fait le jubilé de Dominique Juillot», lâche-t-il dans un grand sourire.
Au départ «Dédé» Baroni était dirigeant d’équipe. C’était quand sa fille jouait. «J’ai même fait partie du comité directeur, je m’occupais de toutes les questions de discipline».
Quand il parle de cette finale du championnat de France contre Strasbourg, André Baroni regarde en arrière… «Au début de saison, on aurait signé des deux mains. Oui mais voilà, on a un entraîneur super. Beaucoup de personnes disent que Jean-Denys a la tête sur les épaules».
La montée en Groupe B, sur un plan émotionnel, reste son meilleur souvenir. Il parle évidemment de l’année des trois finales. Et quand on lui demande ses plus mauvais souvenirs, «Dédé» Baroni a du mal à trouver… «C’est vrai qu’on a traversé une période difficile avant que Beugnot arrive. Mais on s’est est sorti».
La finale contre Strasbourg ? «Je pense qu’on peut gagner. Je pense même qu’on peut faire un match comme le premier. Il faudrait quelque chose de grave pour qu’on perde». L’Elan est son club de cœur. «C’était d’abord une grande famille. Maintenant c’est plus professionnel…»
André Carlot lui a déjà neuf années de placier. «Je me suis mis à disposition du club quand je me suis retrouvé en retraite. Avec l’autre André il aime veiller à ce que tout se passe bien dans les tribunes et les gradins».
Les deux sont des hommes de l’ombre comme un club en a besoin. Les bons résultats sont leurs moments de bonheur. «On a une belle équipe qui tourne bien. Jean-Denys c’est un sacré entraîneur. Quand il passe vers nous, il nous sert toujours la main», dit André Carlot.
Le titre de champion de France il en rêve. «J’espère que Clark va faire un grand match. Il a été tellement bon cette saison. Il a dépassé tout le monde. Mais j’aime bien tous les joueurs. J’espère qu’ils vont nous offrir ce titre. L’Elan le mérite, avec un président hors pair dans un club pas comme les autres. L’Elan c’est vraiment une grande famille».

Alain BOLLERY