Opinion de droite
ALSTOM : Les vérités de François Sauvadet
Publié le 14 Septembre 2016 à 06h41
Après le choc de l’annonce de la restructuration du site historique d’Alstom, à Belfort, mercredi dernier, l’exécutif s’agite dans tous les sens pour espérer sauver ce qui peut l’être. Un branle-bas de combat médiatiquement orchestré, une multiplication des réunions et tables rondes en tous genres, une explosion de communication qui tranchent avec l’inertie coupable des derniers mois.
Enfin, serait-on tenté de dire. Qui peut en effet croire que le Gouvernement de M. Valls n’a rien vu venir ? Au mieux, l’Etat actionnaire serait d’un dilettantisme coupable. Au pire, il serait incompétent.
Le dossier est pourtant dramatique. 400 emplois directs sont en jeu. Des centaines d’autres indirects. Autant de familles qui ne savent pas de quoi demain sera fait. Autant de compétences gâchées. Tout un bassin d’emploi, toute une filière, toute une région sont en effet impactés par cette stratégie industrielle.
Trop occupé à monter sa start-up, Monsieur Macron n’a rien vu, rien entendu et a fini par abandonner opportunément son poste. François Hollande dit tomber de l’armoire en apprenant qu’un groupe, dont l’Etat détient pourtant 20% de l’actionnariat, compte fermer un site de production. Tout ça pour préserver des camarades socialistes alors en campagne pour les régionales…
Face à ce désastre pour le tissu économique de notre région, on ne peut qu’être effaré devant tant d’amateurisme de la part de nos gouvernants !
Election présidentielle oblige, le candidat Hollande semble soudainement trouver un intérêt au sujet. Soucieux de faire bonne figure devant une opinion publique particulièrement attentive, après le fiasco de Florange, en 2013, il promet ainsi que l’activité ferroviaire d’Alstom sera maintenue à Belfort. Jusqu’à quand ? Mai 2017 ? Alstom l’a déjà garanti…
Et les solutions envisagées par l’exécutif pour sauver Alstom Belfort semblent toutes des pis-aller, voire des remèdes homéopathiques totalement inadaptés quand une chirurgie lourde s’impose.
Ainsi, quand bien même elles auraient l’argent, les Régions ne viennent aucunement au secours d’Alstom Belfort en achetant des TER. Le site ne prend pas part à leur fabrication.
Les comptes de la SNCF n’autorisent certainement pas non plus de passer à nouveau des commandes forcées, inutiles, de motrices TGV à Alstom, pour rendre service à un Président en campagne. Ce n’est pas aux clients de la SNCF ou aux Français de payer une nouvelle fois la facture des errements de Monsieur Bricolage et de sa boîte à outils trouée !
A la tête de l’Etat et de la Région Bourgogne-Franche-Comté, la gauche dispose de tous les leviers économiques et de formation disponibles pour trouver une solution. Elle doit s’en servir, plutôt que de nous resservir de sempiternelles incantations. Action, plutôt que réaction.
Il existe un avenir pour Alstom à Belfort dès 2018. C’est le berceau du TGV. Il doit participer au programme TGV du Futur dès le lancement de sa phase R&D, puis à la production. Le tissu industriel, économique, la recherche au niveau local, sont autant de forces pour notre territoire.
D’ici là, les ministres devraient éviter de se prendre pour des patrons. Quant à François Hollande, il n’est décidément pas PDG.
C’est plutôt d’une vision nouvelle sur le fret ferroviaire dont Asltom Belfort et l’ensemble de notre pays pourraient bénéficier à moyen terme, voire à court terme. Ce secteur est totalement à l’abandon alors même qu’il a un rôle fort à jouer dans l’atteinte de certains objectifs fixés par la COP21.
Véritable axe logistique, la Bourgogne Franche-Comté voit le transport de marchandises par route exploser sur son territoire. Avec toutes les questions et contraintes que cela soulève, tant environnementales que structurelles.
Les équipiers socialistes de Mme Dufay et leur « Région d’avance » devraient pouvoir trouver là une source d’inspiration pour enfin passer de la parole aux actes.
Président du groupe de l’Union des Républicains,
de la Droite et du Centre du Conseil régional
de Bourgogne Franche-Comté
-
Jusqu’à 15 cm de neige annoncés sur les massifs de Bourgogne-Franche Comté !
-
FOIRE AUX PLANTES DE LA FERTE - Un nombre de visiteurs inédit pour l'ouverture ce samedi matin de l'édition 2024
-
Gros épisode de grésil sur la Côte Chalonnaise
-
A6 – le diffuseur de Chalon nord devient Chalon centre
-
A l’impossible Messmer n’était tenu à Chalon
-
FOIRE AUX PLANTES DE LA FERTE - 9000 visiteurs enregistrés pour la seule journée de samedi... et ça se poursuit ce dimanche
-
Samedi 27 avril à La Billebaude : « Renaud, comme un enfant perdu »
-
La grande exposition de véhicules de collection organisée par le club "Ami Deuche Chalonnais", c’était ce dimanche 14 avril au château de La Loyère.
-
La grande exposition Playmobil du week-end des 20 avril de 10h00 à 18h00 et 21 avril de 10h00 à 17h00 est en pleine préparation au club de foot de Châtenoy le Royal.
-
Dimanche 14 avril, Odette Jacquet a fêté ses 100 ans en compagnie de ses enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants et amis.
-
La promotion 520 de l'école de gendarmerie de Chaumont vient rendre hommage à Paul Michelot
-
Gilbert Montagné annonce la couleur : l’embrasement général de Chalon !
-
Ancienne conseillère funéraire chez ROC ECLERC, Laura REBIMBA passe du noir à la couleur en devenant décoratrice et coordinatrice de travaux.
-
OÙ et QUOI donner à Chalon et ses environs ? (2) Donner ses objets encombrants
-
Une nouvelle aventure chocolatée arrive à La Thalie !
-
Paul Emile Eugène Michelot arrêté à Saint Rémy le 16 Août 1944 par la gestapo devient le Parrain de la 520ème promotion de l’Ecole de gendarmerie de Chaumont.
-
Sur les traces de « La Grande Vadrouille » : une visite guidée inoubliable à Meursault
-
Attention au gel de printemps pour les deux prochaines journées en Saône et Loire
-
Quelques photos de plus sur les 50 jours du BAC
-
Élections européennes 2024: Les Insoumis de Saône-et-Loire se lancent dans la campagne avec la liste de l'Union Populaire
-
L'AS Mellecey-Mercurey officiellement assurée de sa montée en D1 la saison prochaine