Opinion de droite

Nicolas Dupont-Aignan et Maxime Thiébaut à la rencontre des salariés d'Alstom

Nicolas Dupont-Aignan et Maxime Thiébaut à la rencontre des salariés d'Alstom

Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle (DLF), et Maxime Thiébaut se sont rendus hier après-midi à Belfort pour rencontrer les salariés d'Alstom. Ils ont ensuite été accueillis en mairie par le Député-maire (LR) de la ville, Damien Meslot.

 
Le président de Debout la France dénonce "une décision tragique mais qui n'est que la conséquence logique du démantèlement organisé et encouragé par le gouvernement de l'ancien conglomérat au profit des Américains de Général Electric". Il accuse François Hollande et Emmanuel Macron qui, selon lui, "ont été rattrapés par leur incompétence mais surtout par leurs mensonges".
 
Maxime Thiébaut s'insurge contre une "décision connue de tous depuis longtemps". Il rappelle avoir "tiré la sonnette d'alarme" pendant les élections régionales de décembre 2015.

Nicolas Dupont-Aignan affirme que le gouvernement "a démantelé Alstom au rabais et l'a obligé à payer une amende record aux Etats-Unis. Pour satisfaire la Commission de Bruxelles, ils ont toujours refusé, tout comme les précédents gouvernements, de protéger nos marchés ferroviaires pour assurer un minimum de commandes aux usines d'Alstom".
 
Le Député-maire d'Yerres (Essonne) ajoute que "François Hollande et Emmanuel Macron n'ont pas donné la moindre perspective à ce qui restait de l'entreprise : pas de commandes, pas d'investissements, pas d'innovation".
 
Il souhaite développer "une politique industrielle alternative" en passant par "un conglomérat industriel de taille critique suffisante, à l'image de GE, Misubishi ou Siemens. Au lieu de diviser nos forces, il faut constituer un groupe industriel capable d'affronter nos concurrents mondiaux. L'Etat doit réunir les activités industrielles d'Areva, de Nexans, de Schneider Electric et d'Alstom".

Nicolas Dupont-Aignan regrette finalement que "la classe dirigeante française gère l'industrie nationale comme une cagnotte personnelle". Il leur reproche d'avoir pris "des décisions électoralistes à court terme qui ont tout simplement détruit nos fleurons industriels sur le long terme".