Opinion de droite

Ça chauffe au Conseil communautaire Creusot-Montceau les Mines

Communiqué de Marie-Claude Jarrot, Lionel Duparay et Gérard Gronfier en réponse au retrait par David Marti président de la CCM de leur délégation de Conseillers communautaires membres du Bureau

Le président de la CUCM nous a fait savoir, par courrier, qu’il nous retirait nos délégations de conseillers communautaires délégués à compter du 1er mars sous prétexte que nous avons décidé de ne pas voter le dernier budget.

Après avoir toujours fait le choix de la loyauté, et c’est bien normal, nous avons motivé cette démarche par le choix et la volonté du président de ne pas nous impliquer à la réflexion budgétaire, ce qui est quand même l’un des principaux intérêts d’une délégation.

N’ayant jamais été entendus en ce sens, il nous a semblé donc tout à fait logique de prendre la décision de ne pas soutenir ce budget de l’élaboration duquel nous étions, une fois encore, écartés.

Cette décision politique, voire politicienne du président de la CCM, en dit long en tous cas sur le sens qu’il donne au débat politique et sur son mode de gouvernance qui n’a finalement jamais évolué, préférant toujours la rigidité et l’étroitesse à la concertation et à la discussion.

Imposer plutôt que discuter, contraindre au lieu d’associer, brider au lieu d’insuffler.

Avec cette démarche, assez inique, qui rallonge la liste de toutes les « mises en demeure » ou autres leçons de « bien savoir se conduire » communautaires que le président de la CCM essaie mois après mois de nous dispenser, c’est donc un choix politicien qui est fait d’écarter davantage encore les élus de la majorité montcellienne. Donc les Montcelliennes et les Montcelliens.

Par delà nos situations personnelles qui n’ont finalement aucune sorte d’intérêt, c’est surtout une seconde partie de mandat qui s’ouvre aujourd’hui durant laquelle nous devrons, plus encore, être vigilants sur le traitement réservé aux dossiers montcelliens et sur la suite qui sera donnée aux engagements de la CCM en direction des habitants de notre ville.

Il est en effet des rendez-vous aussi sensibles que la fin des travaux de la Place de l’Eglise, la rétrocession des terrains destinés à notre projet de culture urbaine (skate park) ou encore la mise en valeur du port de plaisance, dont l’issue ne sauraient souffrir d’absence d’équité, de retard, ou devenir l’otage d’une posture politicienne.

Notre inquiétude étant grande aussi au moment où le responsable de l’opposition montcellienne qui n’en finit pas de faire la démonstration de son irresponsabilité totale sur des dossiers municipaux aussi importants que la Maison pluridisciplinaire de santé, va devenir le seul membre montcellien du bureau communautaire, situation qui n’existe nulle part ailleurs.

Ou quand l’absurdité politicienne prend le pas sur l’intérêt général…

Nous avons eu l’occasion dernièrement de dire au président de la CCM que notre positionnement par rapport au vote du budget n’était en rien un renoncement et que la porte restait ouverte à la discussion, au nom de la recherche d’un dialogue constant.

Son comportement et son choix démontrent, s’il en était besoin, que nous avions et nous avons raison d’avoir quand même les plus grands doutes.

 

Lionel Duparay            Marie-Claude Jarrot              Gérard Gronfier