Opinion de gauche

Jérôme Durain dénonce la "prise en otage de la ville de Chalon sur Saône par les excès chroniques de Gilles Platret"

Jérôme Durain dénonce la "prise en otage de la ville de Chalon sur Saône par les excès chroniques de Gilles Platret"

Le Sénateur de Saône et Loire ne mâche pas ses mots afin de qualifier l'attitude du maire de Chalon sur Saône ce jeudi à l'occasion de la visite d'Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la communication.

Communiqué de presse de Jérôme Durain - Sénateur de Saône et Loire - 

 

Suite à la visite de Madame la Ministre de la Culture et de la communication

A l’occasion d’une visite ministérielle effectuée dans le cadre des 30 ans du festival Chalon dans la rue, Gilles Platret a une nouvelle fois démontré son incapacité à respecter la République et ses usages en refusant d’accueillir Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la communication.

Pourtant venue à la rencontre des organisateurs, des compagnies, des artistes du « in » et du « off » et des festivaliers, Audrey Azoulay n’a pu que constater le mépris dont Gilles Platret fait preuve à l’égard du CNAR et de ceux qui font vivre le festival, qu’il ne cesse d’attaquer depuis son arrivée à l’Hôtel de ville.

Pire encore, c’est le pacte républicain qu’il met à mal en instrumentalisant l’attentat de Nice et en versant dans d’odieux procédés, laissant entendre une inaction de l’Etat.

A l’heure où les citoyens ont plus que jamais besoin de se rassembler et de s’unir, il convient de rappeler à Gilles Platret que la Culture est un formidable outil pour combattre les extrêmes et les obscurantismes, qu’elle est créatrice d’unité et de vivre ensemble et qu’elle ne peut être prise en otage à des fins politiciennes.

Aussi, lui qui ne cesse de rejeter la faute sur l’Etat quant aux difficultés financières rencontrées par le CNAR et le festival, aurait pu profiter de cette rencontre pour affirmer son intention de travailler avec la Ministre pour assurer la pérennité du CNAR et du festival.

Faut-il enfin rappeler à Gilles Platret que c’est l’image de la ville et des chalonnais qui est prise en otage par ses excès chroniques, donc l’unique but est de prouver la fidélité et l’allégeance qu’il témoigne à Nicolas Sarkozy ainsi qu’à ses méthodes.