Opinion

Fusion des régions : les écologistes de Bourgogne-Franche Comté appellent au respect des engagements

L’attribution à Dijon du Tribunal de commerce spécialisé, au mépris d’une décision antérieure contraire, est un accroc sérieux au contrat passé lors de la mise en place de la fusion des anciennes Régions. En effet, s’il a été admis que Dijon deviendrait la capitale administrative de la nouvelle entité, c’est dans le cadre d’un accord qui garantissait l’attribution de services majeurs à Besançon.

EELV demande que cet accord soit respecté parce que de cet équilibre dépend la réussite de la nouvelle Région. D’autres attributions sont en cours de négociations ; il ne faut pas qu’elles soient entachées des mêmes dysfonctionnements !

Pour un territoire en réseau

Ce vaste ensemble ne peut se transformer en une petite France avec sa capitale centralisatrice: les différents pôles doivent se renforcer pour irriguer leur territoire : l’heure est aux agglomérations attractives reliées en réseau, qui associent aussi les espaces ruraux intermédiaires.

Les écologistes refusent toutes décisions prises de façon arbitraires. Elles ne peuvent que conduire à un conflit dur et préjudiciable, entretenir  une compétition entre deux territoires qui devraient pourtant être capables de s’unir tant les enjeux sont essentiels. La mise en place et l’émergence d’une grande Région Bourgogne Franche - Comté ne sera une réussite que si chacun s’efforce de ne pas jouer  «  perso » mais « collectif » de façon à pouvoir réellement exister face aux métropoles de taille supérieure que sont Lyon, Paris et Strasbourg.

 

 

Claude Mercier et Cécile Prudhomme

Co-secrétaires du groupe local du Grand Besançon