Opinion

Quand un infirmier met fin à ses jours en lien avec son exercice professionnel, c’est un drame qui ne peut laisser personne indifférent.

Communiqué de presse de l’Ordre des Infirmiers des régions de Bourgogne et de Franche-Comté

Le 14 septembre 2016

 

Infirmier, une profession en grande souffrance. Elle mérite davantage de reconnaissance.

 

Quand un infirmier met fin à ses jours en lien avec son exercice professionnel, c’est un drame qui ne peut laisser personne indifférent.

 

Les Ordres régionaux de Bourgogne et de Franche-Comté tiennent à témoigner de leur compassion et à apporter leur soutien indéfectible au mouvement de grève de ce jour pour interpeller les pouvoirs publics sur les drames qui se jouent.

Quotidiennement, nous recevons en région, des appels de professionnels qui témoignent de leur souffrance au travail.

La lutte contre les risques psychosociaux à l’hôpital engendrés par l’environnement de travail, doit constituer la priorité des priorités de la politique hospitalière. Elle nécessite une haute considération de ces risques très en amont.

 

Comme l’a précisé notre Président National, Didier BORNICHE dans sa tribune publiée dans l’Obs le 13 juillet dernier :

 

« Parce que nous intervenons dans de très nombreux champs de la santé et plus largement de la société, avec une autonomie et un niveau d’expertise accrus, nous souhaitons aujourd’hui que notre voix soit davantage écoutée. Il est impératif, à cet égard, que notre contribution à l’accès aux soins, à l’amélioration de la santé de tous, comme au progrès social dans son ensemble, soit reconnue à la hauteur de son apport. Il est donc, aussi, absolument nécessaire de reconnaître que cela exige de veiller au bien-être des infirmières et des infirmiers ».

 

Continuer de négliger cette profession serait mettre en danger le système de soins dans son ensemble.

Pour prendre soin des patients, prenez soin des infirmiers. N’attendons pas qu’il soit trop tard !