Opinion
Femmes Solidaires et le «viol de Théo»
Publié le 16 Février 2017 à 07h45
Communiqué :
Ce que nous dit le crime perpétré à l’encontre du jeune Théo est que lorsqu’un homme veut humilier et dominer un autre homme, il a recours au même type de brutalité que pour une femme : le viol.
Ce que nous disent la société et les médias sur ce crime est que lorsqu’une victime dénonce le viol subi, celui-ci est trop souvent déqualifié en agression sexuelle. Ainsi, depuis 15 jours, les médias et les experts dénoncent les violences policières subies par le jeune homme. Très peu d’entre eux ont le courage de nommer le crime qui, s’il est retenu, pourrait faire condamner le policier auteur à 15 ans de réclusion criminelle. La réclusion peut aller jusqu’à 20 ans, l’auteur étant dépositaire de l’autorité. L’a-t-il traité de « pédé » ? Crime homophobe. Ou de « salope » ? crime sexiste...
Bien sûr qu’une démocratie ne peut accepter les violences policières comme un acte de justice vite prononcé, vite exécuté. Mais l’intention et l’acte d’introduire un objet dans le rectum d’un jeune garçon restent un crime bien plus grave qu’une perte de sang froid meurtrière dans un contrôle d’identité.
Les féministes doivent nommer à chaque fois que l’on parle de Théo ce crime sexiste dont il a été victime, le nommer pour ce qu’il est, un viol : Viol : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise. »1 selon le code pénal.
En plus de la blessure physique que gardera ce jeune homme, il devra affronter l’humiliation, la peur. L’auteur d’un viol ne cherche pas seulement à brutaliser sa victime, il cherche à la dominer à porter durablement atteinte à son intégrité psychique et physique. Que la victime soit un homme ou une femme, le viol est le crime des lâches, le crime de ceux qui se sauvent en pensant qu’ils ne craignent rien, que l’impunité sera toujours leur meilleur allié.
Comme toutes les violences, les viols sont le résultat du continuum des violences sexistes. Pour les garçons, ça commence souvent par des blagues homophobes, ça se termine par des sévices, des tortures, des crimes. Le viol n’est que le stade le plus violent, le plus traumatisant d’une homophobie latente qui prend sa source dans des dizaines de blagues articulées autour du mot « enculé » avec lequel on éduque les garçons à la virilité.
Théo n’est pas seulement victime de violences policières, de délit de faciès, de violences sexistes. Les féministes sont là pour vous le rappeler. Théo est la proie du sexisme ordinaire, la « victime collatéral » des violences patriarcales quotidiennes. Ne fermons pas les yeux sur ce crime. Le silence torture, l’impunité tue, l’invisibilité condamne à revivre perpétuellement les mêmes crimes.
Bien sûr qu’une démocratie ne peut accepter les violences policières comme un acte de justice vite prononcé, vite exécuté. Mais l’intention et l’acte d’introduire un objet dans le rectum d’un jeune garçon restent un crime bien plus grave qu’une perte de sang froid meurtrière dans un contrôle d’identité.
Les féministes doivent nommer à chaque fois que l’on parle de Théo ce crime sexiste dont il a été victime, le nommer pour ce qu’il est, un viol : Viol : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise. »1 selon le code pénal.
En plus de la blessure physique que gardera ce jeune homme, il devra affronter l’humiliation, la peur. L’auteur d’un viol ne cherche pas seulement à brutaliser sa victime, il cherche à la dominer à porter durablement atteinte à son intégrité psychique et physique. Que la victime soit un homme ou une femme, le viol est le crime des lâches, le crime de ceux qui se sauvent en pensant qu’ils ne craignent rien, que l’impunité sera toujours leur meilleur allié.
Comme toutes les violences, les viols sont le résultat du continuum des violences sexistes. Pour les garçons, ça commence souvent par des blagues homophobes, ça se termine par des sévices, des tortures, des crimes. Le viol n’est que le stade le plus violent, le plus traumatisant d’une homophobie latente qui prend sa source dans des dizaines de blagues articulées autour du mot « enculé » avec lequel on éduque les garçons à la virilité.
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Femmes Solidaires
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