Politique

Trois circonscriptions sur les cinq de Saône et Loire dotées d'un candidat En Marche

Trois circonscriptions sur les cinq de Saône et Loire dotées d'un candidat En Marche

La 5e (Chalon-Montceau), la 1ere (Mâconnais-Clunisois) et la 3e (Autun-Givry) ont officiellement leurs candidats "Macron" en vue des législatives des 11 et 18 juin.

L'annonce est tombée même si toutes les circonscriptions de France n'ont pas encore été attribuées. En ce qui concerne la 5e circonscription de Saône et Loire, c'est sans surprise, comme info-chalon.com l'annonçait, un très proche de Dominique Perben, qui s'est vu attribuer ce secteur clé du département, puisqu'il s'agit de son propre beau-fils  et avocat parisien. Une figure qui n'est pas inconnue dans certains milieux de la droite chalonnaise, mais qui avait disparu depuis quelques temps déjà. Avec l'investiture de Raphaël Gauvain, c'est en quelque sorte le retour de Dominique Perben qui se formalise sur la sphère chalonnaise. Une candidature qui pourrait géner Gilles Platret sur son aile gauche, alors que certaines prises de positions  du maire de Chalon sur Saône ont crispé une certaine frange de son électorat. Inversement, l'investiture de Raphaël Gauvain pourrait également gêner la candidature de Christophe Sirugue sur son aile droite, même si un certain nombre de "marcheurs" Chalonnais avaient fait connaître leurs préférences envers le député socialiste. 

Du côté de l'Autunois-Côte Chalonnaise- Verdun sur le Doubs, c'est le maire d'Autun, Rémy Rebeyrotte, qui a reçu l'investiture officielle ce jeudi après-midi. Une candidature qui rappellera les querelles historiques entre le maire d'Autun et le candidat PS, Philippe Baumel, qui voit là, une complication dont il se serait bien passé. 

La troisième investiture du jour, est à voir du côté du Maconnais, avec celle de Benjamin DIRX. 

La 4e et la 2e n'ont pas pour le moment eu d'investitures officielles et tout reste à décider, même si une énième candidature en Bresse-Val de saône pourrait faire le jeu de l'extrême droite. 

Laurent Guillaumé