Politique

AVIS DE TEMPETE À AUTUN - Rémy Rebeyrotte fait la leçon à son successeur Vincent Chauvet

AVIS DE TEMPETE À AUTUN - Rémy Rebeyrotte fait  la leçon à son successeur Vincent Chauvet

Pour le moins que l'on puisse dire, Rémy Rebeyrotte, député de la circonscription et ancien maire d'Autun, n'apprécie pas le comportement de son successeur Vincent Chauvet.

Communiqué de Rémy Rebeyrotte publié sur les réseaux sociaux

 

Je ne souhaite pas polémiquer, encore moins répondre à la provocation par la provocation, et encore moins le faire publiquement. Mais quelques remarques s’imposent :
- en premier lieu, ce fut un Conseil Municipal pour le moins bizarre : les projets se construisent dans la continuité et à bon rythme, mais le nouveau maire se veut dans une rupture permanente, au moins dans le discours.
La majorité n’est pas informée comme elle devrait l’être, bien des choses se passent dans son dos et, naturellement, les débats internes à la majorité surgissent en plein conseil.
De son côté, l’opposition semble fagocitée ou plutôt infantilisée.
Quand une élue de l’opposition, absente au conseil, vote par procuration contre le projet de budget rectificatif, elle est contactée immédiatement par le maire, qui, portable en main, apporte l’explication du vote de son opposante.
Le maire est donc devenu le leader de l’opposition, ce qui interroge légitimement sa majorité et pose un problème démocratique.
Du jamais vu ! Bizarre bizarre…
Concernant le remboursement d’une garantie de prêt à l’ancien Cercle Sportif Autunois (C.S.A), je tiens à apporter les précisions suivantes :
1) régulièrement, la ville s’est portée caution sur des prêts réalisés par des associations qui gèrent leurs propres équipements. C’est le cas du C.S.A qui gère sa propre salle. Ce soutien n’est pas exorbitant par rapport à ce que couterait l’entretien d’une salle publique dédiée strictement au basket à Autun.
2) quelque soit les municipalités, la ville a toujours été en soutien du monde sportif directement et à travers l’Office Municipal des Sports.
3) la garantie d’emprunt en question sur un prêt accordé en 2011 par le Crédit Mutuel n’a fait l’objet d’aucune ouverture de procédure et on peut s’interroger sur la précipitation de la ville à rembourser ce qu’elle ne doit pas encore.
4) si la ville considérait qu’elle devait dans cette affaire mettre en place une provision, elle pouvait le faire dans le cadre de son budget, sur un compte de provisions, et non à travers les admissions en non valeurs. C’est une faute d’imputation au plan budgétaire.
Pour toutes ces raisons, je n’ai pas pris part au vote sur ce dossier, à la fois mal analysé et en réalité fait pour créer une polémique, ce qui n’a pas manqué d’arriver.
Ce qui s’est passé mercredi soir au Conseil Municipal d’Autun restera pour moi une faute inqualifiable et inexcusable de la part de mon successeur.

Photo Autun infos