Politique

Des élus qui quittent leurs partis... mais leurs mandats et fonctions ?

Des élus qui quittent leurs partis... mais leurs mandats et fonctions ?

C'est la grande tendance depuis la victoire des candidats En Marche et la recomposition du paysage politique français. Le sentiment d'info-chalon.com.

C'est un peu la tendance du moment. Ils sont en nombre de gauche comme de droite à exprimer haut et fort leur désamour vis à vis de l'ambiance politique du moment. Entre les déçus des scores électoraux, les déçus des lignes politiques portées par les nouveaux leaders et on en passe, ils sont en nombre à dire ostensiblement, "je prends mes distances, je n'ai pas renouvelé mon adhésion, je prends du recul... ". Des propos maintes fois entendus ici ou là. La dernière en date, c'est Nisrine Zaïbi, conseillère régionale de Bourgogne-Franche Comté PS qui a exprimé sur les réseaux sociaux les raisons de son départ, précisant "j'ai gardé espoir mais aujourd'hui je ne peux pas rester dans un parti politique qui ne me correspond et ne me ressemble plus". 

Des propos dans l'absolu tout à fait acceptables, quelque soit d'ailleurs le parti ou l'élu les prononçant. Reste la logique de toutes ces annonces. Comment des candidats à une époque peuvent faire des pieds et des mains pour être situés au plus haut sur une liste soutenue par un parti, profiter de l'organisation logistique d'une organisation politique  et une fois élu s'en soustraire dès lors que le vent souffle un peu fort...  tout en gardant mandat, fonction et surtout indemnité ! 

Allez donc au bout de cette logique.. qui je le répète est tout à fait respectable... Démissionnez et laissez la place au suivant sur la liste ! Quoi de plus logique que de se mettre en accord avec ses idéaux... puisque finalement on ne peut être en dehors et dedans en même temps. 

Finalement, les électeurs tôt ou tard vous remercieront pour avoir été fidèle à vos idéaux et d'avoir pris le large pour être votre propre capitaine (ou peut-être pas)... à moins qu'ils vous sanctionnent tôt ou tard pour être resté dans le bâteau... mais en fond de cale.

Laurent Guillaumé