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Bey : pour le 14 juillet, des festivités ouvertes à tous

Bey : pour le 14 juillet, des festivités ouvertes à tous

Un bon plan d’info-chalon.com pour passer une belle Fête Nationale.

A y regarder de près, on aurait pu retenir d’autres dates pour commémorer la Révolution française, c’est-à-dire le passage de l’Ancien Régime, celui de la monarchie absolue de droit divin des derniers rois de France à un autre. On aurait par exemple pu prendre celle du 17 juin (1789), quand Les Communes deviennent "Assemblée nationale", ou, encore, celle du 20 juin (1789), lorsque les députés du tiers-état - mais aussi, on l’oublie souvent, du clergé et de la noblesse – font le serment, dans la salle du Jeu de paume à Versailles, de s’unir, « de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Pas plus que celle du 14 juillet (1789), prise d’une Bastille où ne croupissent que quelques prisonniers, dont quatre faussaires et un noble enfermé à la demande de sa famille - probablement pour inceste -, mais où se trouvent des armes convoités par les émeutiers, les 17 et 20 juin ne débouchent sur la naissance de la toute première république française, qui devra attendre août, puis septembre 1792 pour s’installer sur les décombres de ce qui n’était alors, et jamais, qu’une monarchie constitutionnelle. En revanche, ces dates sont tout aussi déterminantes, sinon plus, que la journée du 14 juillet 1789, qui a pour elle, surtout, d’être spectaculaire.

Quoi qu’il en soit, c’est dorénavant le 14 juillet que l’on fête le passage, en France, d’un ordre ancien à un nouvel ordre, d’une société (d’ordres) à une société dont Alexis de Tocqueville identifiera bientôt le carburant, cette « passion de l’égalité » qu’il décrira dans ses ouvrages, et que Charles Péguy, notamment dans son De Jean Coste, laminera avec ce style fougueux, jouant sur la répétition, que certains apprécient, quand d’autres l’exècrent.

Le 14 juillet, en France, depuis plus de deux siècles désormais, on fête donc la fin d’un monde et le début d’un nouveau. On le fête dans toutes les communes, de façon plus ou moins appuyée, avec un programme plus ou moins élaboré. Dans certaines, c’est un « pot républicain », organisé par la municipalité à la mairie ou à la salle des fêtes, où ne sont conviés que les autochtones du village. Dans d’autres, c’est le cas de la commune de Bey, les réjouissances sont ouvertes à tous.

« Les » réjouissances car, à Bey, il y a de quoi s’occuper. Jugez plutôt :

  • De 15 h 30 à 16 h 30 : tournoi de quilles aux bâtons Francs Comtois, jeux en bois en libre-service et, après inscriptions de 15 à 15 h 30, tournois Ice Cool* (un jeu de société conçu par Brian Gomez) ;
  • De 17 h 00 à 18 h 00 : « challenge de la Fête nationale »*, un défi ludique et drôle à réaliser en famille pour gagner un trophée (inscriptions de 16 h 30 à 17 h 00 sur place)
  • A partir de 19 h 00 : pot de l’amitié, offert à tous, durant lequel vous pourrez tester votre culture musicale en trouvant le titre et l’artiste des extraits de musique animé par l’orchestre TelQuel, bref en vous adonnant à un « blind test » ;
  • à la tombée de la nuit : feu d’artifice
  • de 22 h 00 à 3 h 00 : Grand bal gratuit animé par TelQuel.

Samuel Bon

 

*Pour des raisons d’organisation, le nombre de places est limitée pour les tournois et le challenge, d’où la nécessité de d’inscrire.