Saône Doubs Bresse

Pour Conflu’Art, Yves Hasselmann fera bien plus que jouer du piano debout !

Pour Conflu’Art, Yves Hasselmann fera bien plus que jouer du piano debout !

Ce vendredi, dans le cadre de Conflu’art, le pianiste et peintre Yves Hasselmann se livrera à une performance originale. Avis aux curieux et aux amateurs d’art contemporain.

Ceux qui s’adonnent à la sculpture sur métal, la peinture ou encore au dessin le savent, le faire en musique n’est pas sans conséquences. En effet, celle-ci, réputée pour adoucir les mœurs selon la sagesse populaire, vous ouvre souvent des perspectives insoupçonnées, peut même décupler votre créativité, à tout le moins la débrider, lui laisser libre cours. Et le résultat, souvent, à défaut d’être sans appel, s’avère surprenant, dans tous les sens du terme. Peut-être parce que comme le disait le philosophe Emmanuel Kant, « la musique est la langue des émotions », façon polie – et tout en retenue – de dire qu’elle constitue une sorte de clé ouvrant une boîte de Pandore de laquelle tout peut jaillir : le pire comme…le meilleur. Dans tous les cas, certains peignent, dessinent ou sculptent volontiers en musique ou en chanson, comme Michel Sardou, quand il était « petit garçon ». Et ne s’en portent pas plus mal.

Yves Hasselmann, qui participera à ce Conflu’art dont info-chalon.com vous a parlé récemment*, peint lui aussi en musique. Sauf que la musique, cet excellent pianiste préfère parfois la jouer lui-même lorsqu’il s’attelle à une toile. Ce qu’il fera ce vendredi 25 août, à 20 h 30, dans les anciennes halles de Verdun-sur-le-Doubs.

Vous vous demandez ce que cela peut donner ou comment l’on peut peindre tout en jouant de la musique ? Vous doutez même que cela soit possible ? Un conseil : allez donc faire un tour à Conflu’art vendredi, à l’heure dite. En plus, comme le dit très bien le démiurge de cet évènement dédié à l’art contemporain, Mireille Fouchécourt, la musique, surtout celle d’Yves Hasselmann, permet de voir sous un autre jour les œuvres exposées, voire, plus simplement, d’accéder à leurs secrets. Une façon de dire que si « les voies de la musique sont mystérieuses » (Yann Apperry, Diabolicus in Musica), elles peuvent vous conduire loin, très loin. Et pas forcément dans « le domaine des démons », comme l’écrivit Thomas Mann, dans L’Allemagne et les Allemands, mais dans ce que d’aucuns appelleraient sans doute le paradis.

Samuel Bon

(Photo : Yves Hasselmann, par H.B.)

*Lire l’article d’info-chalon.com :

http://www.info-chalon.com/articles/culture/2017/08/15/31873/a-verdun-sur-le-doubs-les-anciennes-halles-seront-des-jeudi-l-ecrin-de-la-11eme-edition-de-conflu-art-evenement-entierement-dedie-a-l-art-contemporain/