Saône et Loire économie

Tournus : future zone économique nord, le débat continue

Tournus : future zone économique nord, le débat continue

"Solidaires pour Tournus", l'une des composantes de l'opposition municipale à Claude Roche, le maire de Tournus, a souhaité réagir aux propos d'Alain Landais, le principal investisseur de la future zone économique Nord, tenus dans notre interview.

"Info-Chalon a interviewé A. Landais, l'investisseur Leclerc de la future zone économique nord.
Ses réponses sont peu précises, et volontairement démagogiques. Tout est bien dans le meilleur des mondes !
Nous pouvons facilement opposer à ses propos le projet de revitalisation du centre-ville qui a défini les objectifs suivants :
- Réactiver l’attractivité du centre-bourg, revitaliser le cœur de ville de Tournus ;
- Favoriser la constitution d’une polarité commerciale forte en centre-ville ;
- Promouvoir l’activité des professionnels du centre-ville et renforcer la dynamique collective des acteurs du centre-ville. Il s’agit là de créer une identité de centre-ville et de coordonner les actions de revitalisation commerciale et de promotion.
« Nous nous sommes engagés pour la partie commerciale à implanter des surfaces de plus de 300 m² avec des enseignes qui ne sont pas présentes à Tournus ce jour. » Nous voilà rassurés n’est-ce pas ? Quelle jolie façon de jouer avec les mots pour nous tromper ! Il y aura un chausseur, un magasin textiles, un opticien, un espace culturel, un équipement sport… Ces commerces existent déjà bien en ville mais effectivement pas sous l’enseigne Leclerc ou tout autre nom affilié à ce grand groupe !
Il ne faut pas essayer de nous endormir avec toutes ces belles promesses ! Nous voulons que la ville bouge mais pas au détriment des commerces et des emplois existants ! Ne courons pas non plus le risque de voir échouer le projet FISAC en misant ainsi sur ce projet démesuré !
Quels engagements A Landais a-t-il pris sur la partie activité de la zone nord ? Là encore rien n’est précisé ! Que devons-nous en déduire ? Que seule la zone commerciale verra le jour ? Que l’on vend des terres agricoles uniquement pour y voir s’implanter un hypermarché ?
Autant de questions, qui à ce jour n'ont toujours pas de réponses, mais qui nous poussent à poursuivre notre combat contre le projet de A Landais"