Saône et Loire

Deux heures de concert de Jean-Claude Borelly au profit de la restauration de l'église de l'Epervière

Deux heures de concert de Jean-Claude Borelly au profit de la restauration de l'église de l'Epervière

Le reportage photos d'info-chalon.com

« Donne moi la main et suis moi dans mon jardin de Lumière », de Jean Claude Borelly,

Jean Claude Borelly était ce dimanche à Gigny sur Saône au sein de l'église. 41 ans de carrière pour cet artiste exceptionnel à la carrière internationale, qui a accueilli ses fans avec un message angélique « donne moi la main et suis moi dans mon jardin de Lumière ».

L'homme, arrivé de l'église de Saint Martin de Ré où il s'est produit la veille, se bat pour sauvegarder le patrimoine de la France en se produisant essentiellement dans les églises de France. Et pour cause, la résonance de son instrument y est magistrale et emporte le cœur de ses admirateurs.

Une légende, un personnage haut en couleurs, d'un charisme exceptionnel, qui affiche un professionnalisme parfait.

Un programme dont lui seul possède la recette, accompagné de Jean Jacques Patrice au synthétiseur, son ami depuis 22 ans.

Une ambiance amicale et chaleureuse proche de son public lorsqu'il avoue « faire tomber la veste » en entamant sur un « moment d'amour » avec les airs de Memory de Barbra Streisand, et de l'Astrada.

« Juste entre vous et moi», il continue avec l'Accapela, en avouant « sa joie et en évoquant le cœur de Lumière ».

Puis, le Sound of Silence de Simon and Garfunkel, suivi d'un hommage à notre regretté Ch'timi Pierre Bachelet avec Les Corons.

Précédent l'entracte, la 5 ème symphonie de Beethoven remixée par Jean Jacques Patrice a époustouflé la salle.

Ensuite, confidence de Jean Claude Borelly qui se souvenait de ses 7 ans, temps où il s'est passionné pour Louis Armstrong.

L'hommage à Michel Sardou a de nouveau emporté le succès avec Les Lacs du Connémara.

A suivi un medley de Légendes de l'Oural à travers les chants traditionnels Russes.

Dans le suivi de ses convictions, l'Ave Maria selon lui «composé pour la Grâce Divine ».

Un moment de distraction avec un extrait d'opéra de Verdi.

Puis, son dernier enregistrement « D'or, de rêve et de Lumière », et son premier « Donald Melody » enregistré en 1975.

Au final, l' Emmène moi de Charles Aznavour, et le Non Rien de Rien d'Edith Piaf.

Une séance de remerciement où Jean Claude Borelly est venu rendre hommage à son public en serrant les mains et une séance de dédicaces qui aura marqué les cœurs.

Dans une interview, Jean Claude Borelly nous avoue « répondre à l'appel du cœur du Pape François pour intervenir et soutenir les associations du patrimoine Français et tout le patrimoine en général». Un combat choisi suite à cette rencontre.

2 h de concert dont les bénéfices seront au réservés à la restauration de l'église du village et confiés à l'Association Sauvegarde de l'Eglise de l'Epervière, une petite association présidée par Michel Philippe dont une quinzaine de bénévoles se sont réellement démenés pour trouver des places dans une salle pleine.

 

 

Site http://borelly.com/

 

 

E.T