Elan Chalon

Mickael Hay : « Je veux savoir jusqu’où ils peuvent aller ! »

Mickael Hay : « Je veux savoir jusqu’où ils peuvent aller ! »

C’est reparti ! Les joueurs de l’Elan Chalon ont repris le chemin de l’entrainement en début de semaine. Au menu : des séances de décrassage avant une préparation plus intense. On fait le point sur tout ça et bien plus avec Mickael Hay, le coach chalonnais.

Déjà est-ce-que vous êtes content de reprendre ?

 

Mickael Hay : Oui bien sûr ! (rires) Y’a beaucoup d’énergie ! Tout le monde est content de reprendre. La trêve a été assez longue et tout le monde est très déterminé pour cette nouvelle saison.

 

Donc vous avez recommencé l’entrainement lundi…

 

Oui c’est ça. On a repris vraiment tranquillement. On a touché un petit peu le ballon pour se mettre en condition. Hier soir, c’était d’ailleurs la même chose. On attaque réellement la préparation aujourd’hui. Elle va prendre huit semaines. Sachant que les deux premières semaines, il va y avoir du volume, des amplitudes horaires assez étendues pour faire justement du foncier : il faut tenir toute la saison physiquement et créer un vécu collectif.

 

Vous avez déjà pu tirer certains enseignements des premières séances d’entrainement ?

 

Ce qu’on voit, c’est déjà la bonne humeur. Tout le monde est ravi d’être là. Il y a des sourires et c’est déjà une très bonne chose. Les garçons ont pas mal échangé entre eux. C’est toujours bon à prendre. Après, ils ont forcément été très appliqués et concentrés mais avec l’expérience, on sait que les premiers jours quand c’est tout nouveau c’est tout beau. Donc on va attendre pour vraiment déterminer la suite. En tout cas, on a déjà fait de bonnes séances. Je ne voulais pas aller dans l’intensité mais j’ai déjà vu de la concentration, la volonté de bien faire donc ça suffit à mon bonheur !

 

Vous avez aussi vu arriver 4 nouveaux joueurs, 4 Américains. Comment vous les sentez pour le moment ?

 

C’est eux qui avaient le plus le sourire. Trois Américains sur les 4 jouaient en France, le 4e en Belgique, donc ça facilite quand même pas mal l’intégration. Et puis ce sont des joueurs qui avaient vraiment envie, qui ont bossé pendant l’été. Ils vont s’intégrer petit à petit. C’est à eux de faire les efforts pour y parvenir mais aussi aux anciens de faire en sorte que ça se passe bien. C’est donnant-donnant.

 

Vous êtes plutôt confiant quant à leur faculté d’adaptation ?

 

Tout à fait, je ne suis pas du tout inquiet par rapport à ça. C’est aussi le lot de chacun. Et puis tout le monde est aussi un peu dans ce cas-là, à devoir se remettre un peu en question. Quand on a un nouvel entraineur, il faut apprendre la nouvelle façon de faire, la nouvelle philosophie de jeu…

 

Comment vont se dérouler les semaines à venir, avant la reprise du championnat ?

 

Là, on a une fin de semaine avec un volume horaire important. Après on sera une semaine à Thonon pour tenir toute la saison : gros travail physique, alternance entre la piste et le terrain de basket. Et après on va commencer à enchainer les matchs amicaux.

 

Ca va déjà vous permettre de les jauger, de corriger ce qui doit l’être.

 

Complètement. Et puis aussi de les mettre en difficulté sur le plan physique. Il faut savoir comment le groupe réagit dans ces moments-là, savoir jusqu’où ils peuvent aller. Ça permet aussi de voir la solidarité. Ce n’est pas quand tout va bien qu’on peut juger de cela. On va vraiment mettre les fondations du projet de jeu en place. Mais il ne faut pas aller trop vite. Les années précédentes, on avait souvent qu’un changement ou deux donc tout allait très vite. Là, on a un changement d’entraineur et 4 nouveaux joueurs, dont des joueurs majeurs, donc il faut laisser le temps au temps pour que les bases soient solides.

Propos recueillis par Aline PICARD