Opinion

Jean-Noël Despocq répond à Daniel Christel

Au sujet de la réforme des rythmes scolaires, le maire de Saint-Marcel a souhaité répondre aux propos formulés par le maire de Saint-Désert.

La commune de saint Marcel s’est engagée sur cette réforme voulue par le ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon avec volontarisme et  lucidité, fort de nombreuses années d’engagement aux services de la coéducation et de l’accompagnement de la jeunesse sur notre territoire ; par exemple, notre projet éducatif  a été mis en place depuis 1998

Je suis heureux de voir que trois collectivités de tailles différentes s’engagent en 2013 dans l’intérêt et la réussite des enfants. Nous sommes des précurseurs et nous aurons sans doute à en essuyer quelques plâtres, puisque tout est à inventer.

Cette réponse s’adresse d’abord aux habitants et aux enfants de Saint Désert, à son maire et aux élus du Grand Chalon.

Je suis surpris des propos tenus par le maire de Saint Désert (à une journaliste du JSL).

Jamais la commune de Saint Marcel que j’ai l’honneur de conduire n’a débauché, ni fait de lobbying pour se réserver telle ou telle activité.

Jamais mon portable n’a sonné cet été pour que nous puissions échanger et trouver des adaptations toujours possibles sur les deuxièmes ou troisièmes trimestres de l’année scolaire. Pourtant, sur d’autres sujets, il sait parfaitement me trouver…

Les relations de Saint-Marcel avec « Les Eclaireurs » sont très anciennes avec la mise à disposition de locaux sur la commune pour la découverte et la pratique des ateliers cirque ; ils étaient également partenaires lors de  Festiludis  en juin 2013.

L’association des Eclaireurs de France ne vit que de prestations et de quelques subventions sur le Grand Chalon, elle a des salariés et souhaite se renforcer sur notre bassin de vie. Un potentiel de 525 élèves d’un côté, 82 de l’autre, a surement fait penché la balance ; elle a fait un choix difficile mais ses moyens d’intervention ne sont sans doute pas extensibles.

Je rappelle pour mémoire que pour la rentrée 2014, c’est plus de 500 intervenants qu’il faudra trouver sur les 39 communes du Grand Chalon.

Alors, la guerre ou une réflexion collective ?

Plutôt que de mettre en cause une commune qui a choisi de s'engager sur l'aménagement des rythmes scolaires au profit des enfants, il sera dans les mois à venir plus judicieux de contribuer à un débat constructif au niveau de l'agglomération, en laissant de côté des interventions déplacées qui n'apportent rien au débat en se limitant à une vision de clocher qui n'est plus de mise aujourd'hui.