Agglomération chalonnaise

Patrick Le Gall dénonce "l'écoeurement de cette politique" après la non-ouverture d'une sixième classe au sein du groupe scolaire Charles Perrault

Patrick Le Gall dénonce "l'écoeurement de cette politique" après la non-ouverture d'une sixième classe au sein du groupe scolaire Charles Perrault

A Varennes le Grand, ce vendredi en fin d'après-midi, l'heure était à l'indignation.

Intervention de Patrick le Gall - Maire de Varennes le Grand

Bonjour à toutes et tous

Comme vous le savez la décision a été prise de ne pas rouvrir la sixième classe du groupe scolaire Charles Perrault.

« Les Comptes de Perrault » titrait une journaliste en écrivant un article résumant bien les inquiétudes que nous avions par rapport à cette école.

L’on devrait dire les comptes de Perrin.

En 2012, nous avions 6 classes d’élémentaires et 3 classes de maternelles pour 196 élèves.

Cette année, 5 classes de primaires et 3 classes de maternelles pour…210 enfants.

C’est faire peu de cas des enfants de Varennes-le-Grand. Le calcul n’est pas arithmétique nous-a-t-on dit, en effet, mais qualitatif. Soit.

Sauf que nous avons réfléchi pendant une année avec la direction pour accueillir les enfants dès 2 ans, ce pour répondre à une demande du ministère ; cela est effectif cette année.

Sauf que nous mettons en place, avec l’aide du Grand Chalon, une école numérique ce qui va nécessairement obliger les enseignants à changer quelque peu l’abord pédagogique.

Sauf que nous avons trois enfants en difficultés, aidés par une AVS j’en conviens, dans une classe de 30 enfants !

Sauf que l’on ne peut accepter que nos petits enfants face les frais des économies réelles ou supposées par Monsieur le Directeur Académique dont la décision est, je le dis - inacceptable - pour notre école, compte tenu de sa position vis-à-vis d’autres écoles du département et pas loin d’ici.

J’écrirai donc à Monsieur le Directeur Académique pour lui faire part de mon indignation - le mot est faible - au regard de sa décision que je n’accepte pas, et qui était en fait prise dès le mois de mai, décision qui a été semble-t-il prise dans l’avis des syndicats d’enseignants et qui fait perdre à notre école – en plus – une journée de décharge à Madame la directrice.

Monsieur le Président de la république est intervenu il y a quelques jours à la TV pour expliquer les efforts fait pour la rentrée en primaire par son gouvernement. Cela ne semble pas s’appliquer à la Saône et Loire et à Varennes-le-Grand en particulier.

Je souhaite que nos enseignants ne baissent pas les bras face à cette décision en restant très près et au service des enfants tout au long de l’année scolaire. Pour ma part je suis écoeuré de cette politique.