Châtenoy le Royal

Un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d'euros pour les Transports Brevet

Un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d'euros pour les Transports Brevet

L'entreprise qui dispose d'un entrepôt à Châtenoy le Royal a été victime d'un vol de deux ensembles routiers frigorifiques dans la nuit de samedi à dimanche. "Un vol sur mesure" a confié Nicolas Brevet, interrogé par info-chalon.com

Il était 16h ce dimanche quand l'un des employés du site Brevet à Châtenoy le Royal a constaté le vol. Aussitôt informé de la disparition, Nicolas Brevet s'est connecté sur le serveur dédié permettant de suivre les camions. Sauf que les camions disparus depuis 2h04 du matin, à 6h40, ils étaient à Strasbourg. A 8 minutes d'intervalle, les deux ensembles routiers ont franchi la frontière. A partir de là , les choses deviennent encore plus obscurs en terme de traçabilité. Ont-ils fait appel à des brouilleurs ? les boitiers ont-ils été débranchés ? Difficile d'en savoir plus dans l'état. Les deux boitiers de géolocalisation  n'ont plus donné signes de vie.

Le préjudice est considérable pour la société avec deux ensembles Volvo dont l'un âgé de moins de deux ans. "C'est un vol sur mesure" a tenu à signaler Nicolas Brevet qui a constaté avec une certaine amertume le préjudice. Ce sont presque 200 000 euros qui se sont envolés dans la nature. Sans compter que l'un des camions était chargé d'emballage vide d'une valeur de 20 000 euros et que le second était rempli de lessive, prêt à embarquer avec une cargaison de 12 tonnes.

La vidéo-surveillance de l'établissement en veilleuse actuellement pour des raisons de travaux n'a pas permis de donner de quelconques indices sur le ou les voleurs.

Plainte a été déposée auprès du Commissariat de police de Chalon sur Saône, mais du côté des transports Brevet, on a guère d'espoirs. La signalisation des camions volés s'effectue à l'échelle européenne. A vrai dire le seul espoir serait de voir l'un des camions atterir chez un garagiste Volvo... mais là encore l'espoir est bien mince.

Laurent Guillaumé