Chalon sur Saône

Quand le fait d’acheter est adouci par la personnalité de la commerçante

Quand le fait d’acheter est adouci par la personnalité de la commerçante

A l’intérieur de la chanson intitulée « Nathalie », le regretté Gilbert Bécaud, alias Monsieur 100.000 volts, faisait référence au guide, qui se prénommait Natacha. Dans le cas présent, aucune allusion à la Place Rouge, mais à une employée chalonnaise –Natacha- (tiens, comme c’est bizarre…), laquelle déverse des tonnes de bonne humeur durant son activité professionnelle. Un bonus.

Vous entrez et, si besoin, ses bonnes dispositions font le reste

Heureux qui, comme les client(e)s ont eu recours un jour ou l’autre, aux conseils distillés par la vendeuse de l’enseigne française « Pantashop », sise à Chalon dans la galerie marchande du Centre commercial la Thalie, autrement dit dans les entrailles de Géant Casino, où elle fait équipe avec sa responsable Sylvie, et Nathalie. Ca ne fait jamais qu’un an et demi que la jeune femme, au rythme du temps partiel lui étant alloué (de 20 à 30 heures hebdomadaires) y prélève son oxygène en se mouvant comme un poisson dans l’eau. La vente de jeans, pantalons, ceintures, c’est son dada. Elle en use à longueur de temps, sans sombrer dans l’abus. « J’aime énormément mon travail, le contact avec les gens. Je fais de belles rencontres souvent. J’essaie d’être vraiment sincère avec les gens, et quand ça ne leur convient pas, je leur dis ». Auparavant elle a été à bonne école en raison d’une immersion dans la maroquinerie, et de ses six années consommées à Paris, dans deux magasins : un de sport, l’autre, de prêt-à-porter féminin. Elle est donc dans son élément. « La mode c’est ma passion, ça l’a toujours été d’ailleurs. Petite fille j’étais déjà très coquette, ma mère m’a toujours habillée très tendance ». Quelle image renvoie-t-elle à ceux qui la côtoient ? « On dit de moi que je suis souriante. Moi, je dis que je suis pétillante ! » A vous de juger sur pièces…

 

Août a été mis à profit pour se marier

Si Natacha, qui est originaire de Chalon, a brillé par son absence au mois d’août, c’est notamment dû au fait qu’elle a convolé en justes noces au bras d’Alexandre. Le 10 août en mairie de Marnay, là où demeurent ses parents et où elle a passé son enfance, puis de mettre le cap pour le côté festif à Sampigny-les-Maranges. Avant de savourer la lune de miel commune au Pays Basque, à Hossegor l’espace d’une semaine. « Ca a été le grand bouleversement de ma vie », a-t-elle commenté, radieuse. Comment faire en sorte que la fructification soit la plus productive possible ? « Pourvu que ça dure. Carpe diem au maximum aussi, et pas de prise de tête ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

Michel Poiriault