Côte chalonnnaise

Dominique Juillot salue le rapprochement avec la brigade de gendarmerie de Châtenoy le Royal

Dominique Juillot salue le rapprochement avec la brigade de gendarmerie de Châtenoy le Royal

En contradiction avec les propos tenus par Pierre Voarick sur info-chalon.com, Dominique Juillot, maire de Mercurey a tenu à exprimer son sentiment... tout en précisant "qu'on s'est trompé de combat".

"La rationalisation des choses  pour être plus efficace tend vers le bon" a insisté Dominique Juillot, répondant aux propos tenus la veille par Pierre Voarick, dénoncant le redéploiement des gendarmes sur le canton de Givry (lire lettre de Pierre Voarick adressée au préfet de Saône et Loire). La logique d'un redéploiement le long de la route départementale selon un sens Champforgeuil - Mercurey "est une bonne logique" précise Dominique Juillot, "une position que j'ai longtemps défendu parce qu'elle va dans la logique du déplacement des populations". "Voir les gendarmes se déployer sur l'axe départemental a plus de sens que de voir la brigade se diriger vers Lux et Sevrey. Mon seul point noir reste celui de la Vallée des Vaux qui aurait du être rattaché à Châtenoy le Royal. C'est sans doute le seul point sur lequel j'avoue avoir un regret, mais pour le reste, on va vers plus d'efficacité. Et puis sincèrement, je ne vois pas où est le problème !".

Sur la brigade de Givry, "oui il faudra dépasser l'affectif de la brigade de proximité et changer quelques réflexes".

Par contre, Dominique Juillot se veut bien plus amer de voir une mobilisation sur les brigades de gendarmerie alors que le vrai sujet du découpage des circonscriptions législatives n'avait pas vu son homologue maire de Saint Martin sous Montaigu s'enthousiasmer. "Un tripatouillage savamment orchestré par la droite" a rappelé le maire de Mercurey, qui ne mâche pas ses mots sur le sujet, tant la fracture a été profonde à l'époque.

Sur la réforme cantonale mise en place, "cela frise le ridicule" précise Dominque Juillot qui pointe "l'absence d'économies réalisées alors que sur un même canton on va se retrouver avec deux conseillers. Cela n'a aucun sens".

Laurent Guillaumé