La CGT veut miser sur les jeunes pour garantir l'avenir des retraites

Cette nouvelle réforme des retraites est une réforme « anti-jeunes » qui condamne la jeunesse à être au chômage aujourd’hui et toucher une retraite incomplète et faible demain !
En effet, ceux nés à partir de 1973, devront cotiser 43 années afin de bénéficier du droit à la retraite à taux plein.
Ce sont les premières victimes du chômage, et les plus touchés n’ont pas eu l’opportunité de bénéficier d’un parcours d’études ou de formation assez qualifiante.
En sachant que les jeunes obtiennent en moyenne à 26 ans un CDI, le calcul est vite fait… retraite à 69 ans ! Et ne parlons pas de l’espérance de vie qui augmente, car c’est faux ! Pour les hommes, elle stagne : 62.7 ans en 2011 contre 62.3 ans en 2005 et pour les femmes, elle recule : 63.6 ans en 2011 contre 64.6 ans en 2005.
Augmenter la durée de cotisation (et implicitement l’âge de liquidation) c’est aussi augmenter le risque de ne jamais atteindre la retraite !
Il y a 30 ans, nos ainés se sont battus pour gagner la retraite à 60 ans sous un gouvernement de gauche ! Alors, pourquoi pas nous !
Selon le COR, les générations nées après 1950 auront même pour la 1ère fois, du fait des réformes précédentes, un temps de retraite plus court que celui de leurs ainés. C’est là un recul social !
Pour les générations nées dans  les années 1970, elles partiront à la retraite avec en moyenne 39 annuités validées, soit une baisse de 8.1 % de leur pension du fait des carrières incomplètes et de l’allongement de la durée des études.
La CGT demande au gouvernement de :
. revenir sur l’allongement de la durée de cotisation et sur un droit de départ à 60 ans
. valider des années d’études pour le calcul de la carrière et de la pension des retraites
. valider des périodes de stage et leur réglementation afin qu’elles ne constituent pas des emplois déguisés
. valider en cas de précarité subie, de droit à la retraite au même niveau que le droit acquis par le travail.
La CGT appelle les jeunes salariés à se mobiliser dans les futures actions
Alors qu’il y a près de 2 millions de jeunes de moins de 30 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, la priorité n’est-elle pas de partager le travail plutôt que de faire travailler les séniors plus longtemps ?
L’argent existe ! Ces revendications peuvent être largement financées !
Pour financer toutes ces propositions, nous proposons de :
. revenir sur les 200 milliards d’aides aux entreprises notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré de réelle efficacité : 30 Mds €
. récupérer la fraude fiscale : 80 Mds €
. l’égalité salariale entre les femmes et les h