Chalon sur Saône

Les BB Brunes n’ont pas compté pour des prunes à Chalon

Les BB Brunes n’ont pas compté pour des prunes à Chalon

Chanter à tue-tête, danser, sauter sur place, mordre sur l’espace aérien au moyen de ses bras en goguette, ce grâce à la bénédiction des BB Brunes, groupe de pop rock aux fondations bien établies, ce n’était pas une simple invitation à sortir de sa léthargie. Plutôt une exhortation à s’exécuter pour que la fête soit nettement plus belle.

Se trémousser en cadence, les instants libératoires en ont imposé

Pour un soir patrie des teen-agers –mais pas seulement- avides de « BB Brunes party »–, la salle Marcel Sembat avait jeudi soir décidé de ne pas s’acheter une conduite, bien au contraire. Le mot d’ordre était de se manifester bruyamment en se déhanchant autant que faire se peut sur des rythmes à tout le moins chaloupés. A ce jeu-là d’aucuns ont saisi le ballon d’oxygène au vol, pas venus pour  se complaire dans la figuration. Officiellement en représentation en battant pavillon « Long courrier », titre de leur dernier album, les BB Brunes ont fait de leur côté feu de tout bois au gré de leurs morceaux de bravoure s’intitulant « Bye bye », « Stéréo », « Dis-moi », « Lalalove you», etc…un long florilège qui, somme toute, est passé comme une lettre à la poste, tant sur les planches on n’a pas musardé en chemin afin que ce bout de nuit enfiévrée soit un pan d’anthologie dans l’esprit de celles et ceux qui prêtent allégeance à la formation. Histoire de leur rendre la pareille, l’auteur-compositeur-interprète-musicien, et charismatique leader Adrien Gallo, aura largement payé de sa personne en haranguant à de multiples reprises la foule compacte, laquelle n’attendait pas d’autre issue. Surtout que le batteur Karim Réveillé, véritable bête de scène menait un combat sans merci à son instrument avec une énergie dévastatrice dont on ne vous dit que ça !

 

« Ludo » a plongé dans le bain de jouvence en toute connaissance de cause

En provenance de Châtenoy-le-Royal, Ludovic Guibard a pris plaisir dans la fosse à communier en station debout avec les artistes. « J’ai commencé à les écouter en 2010. C’est un bon petit groupe de rock français. Dans quelques années ils viseront plus haut. Là, c’est gentillet, avec des thèmes comme l’amour ou l’adolescence, je pense que ça va évoluer. Le groupe était très proche de son public. J’ai retrouvé la même sensation que sur le DVD ».

                                                                                                              Michel Poiriault