Opinion de gauche

RCEA : Pour Rémi Chaintron et les député(e)s de Saône-et-Loire, les élus de Droite reforment le « syndicat de défense des actionnaires des sociétés d’autoroute »

Profitant du débat breton sur l’écotaxe, la droite départementale distille le mensonge d’un soi-disant abandon de celle-ci et ressort les vieilles lunes de l’autoroute payante pour réaliser les travaux de sécurisation de la RCEA.
L’union des défaitistes s’est ainsi réunie à nouveau en Mairie de Mâcon pour appeler à un « plan B » dont on connait, hélas, l’issue pour le contribuable : le paiement de péages pour les habitants, l’investissement en pure perte de fonds publics au profit des sociétés autoroutières et la relance d’une opération juridiquement impossible et financièrement intenable.
Ce débat est pourtant définitivement clos depuis que le Gouvernement actuel a annoncé un audacieux plan de relance de la RCEA prévoyant 440 millions de crédits publics sur dix ans et permettant d’achever 70 % de l’itinéraire à 2x2 voies dans les dix prochaines années, sur une route qui demeurera gratuite. Trois fois plus de kilomètres à 2x2 voies aménagés et trois fois plus de crédits consentis par l’Etat comparés aux années 2002/2012. C’est sans doute cela qui gêne les auteurs de cette opération politicienne : ils n’ont jamais rien obtenu en dix ans de leurs amis au Gouvernement; alors que, grâce aux élu(e)s nationaux et départementaux de Gauche qui ont su convaincre l’Etat des nécessités de cet investissement, la RCEA va bien se faire.
La réalité, c’est que si l’écotaxe est une ressource à mobiliser pour réaliser les travaux, celle-ci ne représente que 2,5 millions d’euros par an sur les 40 qui sont prévus annuellement dans le plan présenté le 11 juillet par le Ministre Frédéric Cuvillier. Il faut bien sûr défendre, pour la Saône-et-Loire, la mise en place de l’écotaxe, mais ce n’est pas cette recette qui conditionne le lancement des opérations.
La réalité, c’est que les travaux débuteront bien dès mi 2014, comme cela a été présenté en comité de pilotage par le Préfet de Saône-et-Loire.
La réalité, c’est que la Droite s’est à nouveau empêtrée dans un dossier où elle n’a fait que promouvoir des péages au profit des actionnaires des sociétés d’autoroute, là où l’intérêt général réclame le maintien dans la sphère publique de la dernière route nationale de notre département. 
 
Le Président du Conseil général de Saône-et-Loire, Rémi Chaintron,
et les Député(e)s de Saône-et-Loire, Philippe Baumel - Edith Gueugneau - Cécile Untermaier - Thomas Thévenoud - Christophe Sirugue