Opinion
L'Union départementale CGT interpelle publiquement les députés
Publié le 19 Novembre 2013 à 18h08
Mesdames et Messieurs les députés de Saône-et-Loire,
Après un vote de justesse à l’Assemblée Nationale, le rejet par une majorité du Sénat, le projet de réforme des retraites revient devant vous en deuxième lecture.
Vous avez fait le choix de voter « Pour » ce texte en première lecture, prétendant qu’il mettait fin à la réforme Sarkozy et sauverait notre régime. C’est faux !!!
En allongeant la durée de cotisation sous prétexte que l’espérance de vie augmente, vous reprenez les mêmes arguments que la droite, l’extrême-droite et le patronat. Argument que vous critiquiez voici trois ans, contre lequel vous manifestiez à nos côtés.
C’est ignorer que l’espérance de vie en « bonne santé », elle, ne progresse pas, et qu’un salarié sur deux est privé d’emploi quand il arrive à la retraite.
Quant aux jeunes générations, le rachat des années d’étude est réservé à ceux qui en ont les moyens.
• Ne pas revenir sur le droit à la retraite à 60 ans comme s’y était engagé le candidat devenu président, outre le fait que vous avez dupé ceux qui ont voté pour vous, c'est condamner les salariés à une retraite au rabais.
• Allonger la durée de cotisation, c’est condamner les futurs retraités et les jeunes à une retraite incomplète, et encore aggravé par le système de décote. C’est encourager la retraite par capitalisation, pour ceux qui en ont les moyens.
Vous prétendez que cette réforme est équilibrée. C’est faux !!!
Seuls les salariés et retraités mettront la main à la poche.
Pour le patronat, vous avez prévu la compensation de cette hausse, considérant le travail comme un coût qu’il ne faudrait pas alourdir.
Par cet argument, vous capitulez devant le monde de la finance !!!
Le salarié, qu’il soit du privé ou fonctionnaire, par son travail crée des richesses. Le problème aujourd’hui, c’est qu’elles sont détournées au profit des dividendes versées aux actionnaires, les cadeaux fiscaux aux plus riches.
Vous avez le pouvoir de permettre que cet argent, issu du travail des salariés, soit utilisé pour augmenter le SMIC et les salaires, financer la solidarité, les investissements, venir en aide aux entreprises qui privilégient l’emploi et les salaires.
Vous mettez en avant la prise en compte de la pénibilité, de l’égalité hommes-femmes, des temps partiels. Certes vous entrouvrez une porte, que referme la philosophie générale du texte.
Sur la pénibilité par exemple, pour qu’elle soit une réelle avancée, comme nous le proposons, elle devrait notamment permettre le départ avant 60 ans. Or, ce n’est pas le cas. Et dans le texte, le compte pénibilité n’étant pas rétroactif, les salariés exposés avant l’application de la loi ne bénéficieront pas de cette disposition.
Et permettez-nous d’être outrés par l’argument défendu par une sénatrice nivernaise, de votre majorité, à propos du plafond fixé pour l’accumulation des points sur le compte pénibilité : « afin de ne pas inciter le salarié à rester dans un poste pénible dans le but d’accumuler des points ». Quel mépris et quelle méconnaissance de la réalité des conditions du travail, du travail d’hier et d’aujourd’hui…
Vous feriez une grave faute politique si vous continuiez à vous entêter à rester sourds au mécontentement grandissant des salariés, des retraités, des jeunes qui ont contribué à l’élection de l’actuel président comme à la vôtre.
Il n’y a pas que les bretons qui souffrent, les Saône-et-Loiriens aussi !
Ayez le courage, comme s’y était engagé le candidat président, de vous attaquer au monde de la finance pour permettre, entre autres, le financement de la retraite à 60 ans et avant pour celles et ceux qui effectuent des travaux pénibles, la validation des années d’étude et de précarité subie, la suppression de la décote…
Vous avez la possibilité de voter contre ce texte ou de le faire évoluer dans le sens de la justice sociale, dans le sens de ce que vous défendiez à nos côtés en 2010 : « Le droit à la retraite à 60 ans et avant pour celles et ceux qui effectuent des travaux pénibles, le refus de l’allongement de la durée de cotisations ».
Agissez concrètement dans l'intérêt des salariés et de leurs familles !
Après un vote de justesse à l’Assemblée Nationale, le rejet par une majorité du Sénat, le projet de réforme des retraites revient devant vous en deuxième lecture.
Vous avez fait le choix de voter « Pour » ce texte en première lecture, prétendant qu’il mettait fin à la réforme Sarkozy et sauverait notre régime. C’est faux !!!
En allongeant la durée de cotisation sous prétexte que l’espérance de vie augmente, vous reprenez les mêmes arguments que la droite, l’extrême-droite et le patronat. Argument que vous critiquiez voici trois ans, contre lequel vous manifestiez à nos côtés.
C’est ignorer que l’espérance de vie en « bonne santé », elle, ne progresse pas, et qu’un salarié sur deux est privé d’emploi quand il arrive à la retraite.
Quant aux jeunes générations, le rachat des années d’étude est réservé à ceux qui en ont les moyens.
• Ne pas revenir sur le droit à la retraite à 60 ans comme s’y était engagé le candidat devenu président, outre le fait que vous avez dupé ceux qui ont voté pour vous, c'est condamner les salariés à une retraite au rabais.
• Allonger la durée de cotisation, c’est condamner les futurs retraités et les jeunes à une retraite incomplète, et encore aggravé par le système de décote. C’est encourager la retraite par capitalisation, pour ceux qui en ont les moyens.
Vous prétendez que cette réforme est équilibrée. C’est faux !!!
Seuls les salariés et retraités mettront la main à la poche.
Pour le patronat, vous avez prévu la compensation de cette hausse, considérant le travail comme un coût qu’il ne faudrait pas alourdir.
Par cet argument, vous capitulez devant le monde de la finance !!!
Le salarié, qu’il soit du privé ou fonctionnaire, par son travail crée des richesses. Le problème aujourd’hui, c’est qu’elles sont détournées au profit des dividendes versées aux actionnaires, les cadeaux fiscaux aux plus riches.
Vous avez le pouvoir de permettre que cet argent, issu du travail des salariés, soit utilisé pour augmenter le SMIC et les salaires, financer la solidarité, les investissements, venir en aide aux entreprises qui privilégient l’emploi et les salaires.
Vous mettez en avant la prise en compte de la pénibilité, de l’égalité hommes-femmes, des temps partiels. Certes vous entrouvrez une porte, que referme la philosophie générale du texte.
Sur la pénibilité par exemple, pour qu’elle soit une réelle avancée, comme nous le proposons, elle devrait notamment permettre le départ avant 60 ans. Or, ce n’est pas le cas. Et dans le texte, le compte pénibilité n’étant pas rétroactif, les salariés exposés avant l’application de la loi ne bénéficieront pas de cette disposition.
Et permettez-nous d’être outrés par l’argument défendu par une sénatrice nivernaise, de votre majorité, à propos du plafond fixé pour l’accumulation des points sur le compte pénibilité : « afin de ne pas inciter le salarié à rester dans un poste pénible dans le but d’accumuler des points ». Quel mépris et quelle méconnaissance de la réalité des conditions du travail, du travail d’hier et d’aujourd’hui…
Vous feriez une grave faute politique si vous continuiez à vous entêter à rester sourds au mécontentement grandissant des salariés, des retraités, des jeunes qui ont contribué à l’élection de l’actuel président comme à la vôtre.
Il n’y a pas que les bretons qui souffrent, les Saône-et-Loiriens aussi !
Ayez le courage, comme s’y était engagé le candidat président, de vous attaquer au monde de la finance pour permettre, entre autres, le financement de la retraite à 60 ans et avant pour celles et ceux qui effectuent des travaux pénibles, la validation des années d’étude et de précarité subie, la suppression de la décote…
Vous avez la possibilité de voter contre ce texte ou de le faire évoluer dans le sens de la justice sociale, dans le sens de ce que vous défendiez à nos côtés en 2010 : « Le droit à la retraite à 60 ans et avant pour celles et ceux qui effectuent des travaux pénibles, le refus de l’allongement de la durée de cotisations ».
Agissez concrètement dans l'intérêt des salariés et de leurs familles !
Vous en avez encore les moyens !!!
Jusqu'à quand ???
La balle est dans votre camp !!!
Jusqu'à quand ???
La balle est dans votre camp !!!

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