Long fleuve tranquille pour le budget primitif 2014...

On aurait sans doute pu s'attendre à un flot d'interventions à l'occasion de ces derniers débats d'orientation budgétaire avant les élections municipales du printemps prochain.. mais il n'en fut rien. Retour sur quelques données chiffrées et interventions.

Daniel Galland, maire de Gergy et Vice-Président en charge des finances, s'est prêté une nouvelle fois au jeu, toujours très fastidieux, de présenter le budget primitif au conseil communautaire. Une avalanche de chiffres et de perspectives dans un contexte qualifié de "contraint et incertain". Incertain du fait des "annonces de recul de participations financières de l'Etat, des contraintes budgétaires de partenaires du Grand Chalon, de la fin de la compensation de pertes de Kodak à hauteur de 615 000 euros, et de l'évolution des taux de TVA avec de lourdes incidences en matière de collectes des déchets ou de transports".

Christophe Sirugue a rappelé, s'appuyant en cela , sur le constat unanime relevé au Congrès des maires de France qui s'est tenu la semaine dernière, de "l'effet ciseau", à savoir des recettes financières en berne et des dépenses en hausse, notamment liées aux solidarités.

La bonne nouvelle de la dotation d'intercommunalité

Christophe Sirugue n'aura eu de cesse de le dire. Alors que toutes les collectivités voient leurs dotations budgétaires prendre un sérieux coup de vis, le Grand Chalon s'est vu attribuer une DGF supérieure à 1,2 million d'euros. Une dotation moins importante que prévue initialement mais qui comparée à d'autres intercommunalités reste toutefois une bonne nouvelle. Ce bonus attribué au Grand Chalon vient "confirmer le choix de la mutualisation que nous avons opéré".

Le président du Grand Chalon a profité d'ailleurs de l'occasion pour rappeler à celles et ceux qui ne percevraient pas le bien fondé des politiques de mutualisation, les économies engendrées pour le Grand Chalon, "ce sont 700 000 euros ! Et par an !".

A l'occasion des débats d'orientation budgétaires, réduits au strict minimum, seuls Marie Mercier, Eric Michoux, Jean-Noël Despocq et Alain Bernadat sont intervenus. Marie Mercier, maire de Châtenoy le Royal, a tenu à mentionner "un document morose et pas très joyeux" tout en pointant du doigt "une fiscalité qui se désolidarise de ce qui se pratique à l'échelle gouvernementale. Vous vous rendez compte qu'on arrive à bout même si c'est un peu tard".

Laurent Guillaumé