Chalon sur Saône

La mobilisation contre les rythmes scolaires peine à rassembler

La mobilisation contre les rythmes scolaires peine à rassembler

Le mouvement a été moins suivi que le 14 novembre dernier, avec 18,89% de participation au niveau national, même si à Chalon sur Saône, les manifestants se sont empressés de rappeler que leur nombre avait doublé en l'espace de quelques jours.

Le SNUipp-FSU, principal syndicat enseignant du premier degré appelait à la grève ce jeudi mais derrière l'appel, depuis quelques semaines, les clivages se sont multipliés autour de la question des rythmes scolaires, au point que la thématique pourrait ne pas être sans conséquences sur le syndicat enseignant. Sur l'académie de Dijon, à peine 20 % des enseignants se sont mobilisés ce jeudi pour dénoncer la réforme Peillon. A Chalon sur Saône, même si la CGT, FO et d'autres organisations ont rejoint le mouvement, ils n'étaient guère que 200 à battre le pavé chalonnais afin de dénoncer la réforme, qualifiée de "bricolage" par le corps enseignant. D'autres organisations n'appellaient pas à la mobilisation. La FCPE, principale fédération de parents, soutient la réforme même si elle juge qu'il faudrait aller plus loin. Parmi les syndicats d'enseignants, l'Unsa ne soutient pas une grève qui «amalgame des revendications de toutes sortes» et le Sgen-CFDT estime qu'appeler à suspendre ou réécrire le décret «c'est se tromper de cible» car «les difficultés» relèvent «des modalités concrètes de mise en oeuvre».

Laurent Guillaumé