Opinion de gauche

Le PCF 71 rend hommage à Nelson Mandela

Nelson Mandela  n'est plus, endeuillant une nation dont les frontières débordent la seule Afrique du Sud. Nelson Mandela n'a jamais voulu être une icône,  lui, dont les premiers mots à sa sortie de prison,  furent : «  Je suis ici devant vous, non comme un prophète, mais comme votre humble serviteur. »  

Rendre hommage à Mandela, c'est parler d'un peuple et de sa lutte contre le régime de l'apartheid, déclaré crime contre l'Humanité. Prolongement des politiques et des pratiques coloniales, l'apartheid (séparation en afrikaans) fut la pierre angulaire du nationalisme afrikaner et le pilier du développement d'un capitalisme brutal en Afrique du Sud

Le PCF salue  le combat d’une vie, qui fut le symbole de la lutte collective de tout un peuple. 

Celle d’un jeune sud-africain avocat noir, celle du militant de la Charte de la liberté  adoptée par le Congrès du Peuple en 1955, à Soweto,  celle d’un révolutionnaire qui fait le choix de la lutte armée, quand la tyrannie de l'apartheid ferma toutes les portes de la non violence, celle d’un responsable politique qui traverse avec courage et sans haine 27 années de bagne et de prison, celle du premier Président sud-africain élu au suffrage démocratique non racial, symbole de l'union d'un peuple dans sa lutte pour la liberté, la paix et une nouvelle Afrique du Sud. Telle fut l’existence de Nelson Mandela.

Mandela révolutionnaire et réconciliateur à la fois, est universel. Il est le visage réconfortant, de ceux qui n'abdiquent pas face à la ségrégation, la discrimination, l'exploitation, l'oppression, de ceux qui rassemblent autour de causes justes qui font l'essence de l'humanité. 

Rendre hommage à Mandela, c'est aussi prendre la mesure de l'immense mouvement de solidarité internationale qui permit sa libération, et dont le PCF est fier  d'avoir été le fer de lance en France. 

Avec Mandela, avec son peuple, avec ses camarades d'hier, d'aujourd'hui et de demain, nous continuons à clamer la victoire, celle qui donne au peuple le pouvoir. Amandla !