Saône et Loire

Le conseil général de Saône et Loire plaide pour "un programme départemental d'insertion de combat et d'ambition"

Le conseil général de Saône et Loire plaide pour "un programme départemental d'insertion de combat et d'ambition"

C'est à Nathalie Leblanc, conseillère générale de Chalon Ouest qu'est revenu le privilège de présenter en détails le projet de programme départemental d'insertion.

Après un diagnostic précis de la situation économique et sociale en Saône et Loire, Nathalie Leblanc a rappelé les éléments caractéristiques de notre département, à savoir un vieillissement toujours accru de la population, des ménages avec des ressources modestes, une demande d'emploi en forte progression depuis 2008 avec son corrolaire une augmentation du nombre de bénéficiaires des minimas sociaux. Ainsi sur les 13 derniers mois, le département a enregistré + 6 % de bénéficiaires pour le RSA, pour l'essentiel des personnes peu qualifiés, âgées de 30 à 49 ans.

L'évaluation du Plan Départemental d'Insertion a révélé des faiblesses dans la fluidité des parcours d'insertion, une adaptation nécessaire, le décloisonnement des politiques du département a précisé la conseillère générale. La nouvelle organisation du PDI doit être un enjeu majeur avec la revision de la gouvernance. L'idée étant de renforcer progressivement les coopérations avec l'ensemble des acteurs d'un même territoire "pour une approche globale des parcours d'employabilité", d'offrir un accompagnement à l'emploi plus adapté à chaque bénéficiaire confronté à une problématique sociale.

Nathalie Leblanc a rappelé la volonté d''avoir une offre "adaptée et redynamisée" et de lever les freins à l'emploi en agissant sur les problématiques de la mobilité, l'illétrisme et l'accompagnement à la prévention et aux soins. L'idée étant de décloisoner l'ensemble des structures qui agissent du mieux qu'elles peuvent, mais parfois et trop souvent en déconnexion avec leurs consoeurs. Les compétences bien trop souvent éclatées génèrent auprès des bénéficiaires des situations trop complexes à gérer.

Laurent Guillaumé