Opinion de gauche

Le NPA veut organiser un "week-end de révolte" de la gauche en février ou mars.

Communiqué de presse

Par la voix d'Olivier Besancenot, le NPA propose à ses partenaires de la gauche anti-gouvernementale, aux citoyen(ne)s déçu(e)s par la politique de Hollande, de prendre part à "un week-end d'opposition de gauche". 

"La proposition qu'on fait, c'est qu'il y ait un week-end de révolte de gauche contre le gouvernement qui fasse apparaître les visages de celles et ceux qui ont le coeur à gauche, qui sont des militant(e)s anti-racistes, anti-fascistes (...) et qui sont contre la politique d'austérité menée par un exécutif soutenu par le PS et Europe Ecologie les Verts", a déclaré Olivier Besancenot. Selon lui, le co-président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, et Lutte Ouvrière auraient donné leur accord "sur le principe".

"Les gens ne font plus la différence entre la gauche et la droite"

Cet appel à la révolte survient quelques jours après la participation d'environ 20 000 personnes "au jour de colère" anti-Hollande organisé dimanche dernier par un collectif de plusieurs associations marquées à droite et à l'extrême droite.

"Dans le domaine économique on a la même politique que sous Nicolas Sarkozy. Vous allez dans la rue, n'importe où dans un café, vous discutez avec vos voisins, les gens ne font plus la différence entre la gauche et la droite, c'est la racine de la crise politique dans laquelle on est", estime Olivier Besancenot. Cette politique instaurée depuis 30 ans en France qui consiste à faire des cadeaux aux entreprises au nom de la compétivité et à contenir, voire même diminuer, le pouvoir d'achat des salariés est un échec cinglant. Elle n'a cessé de produire massivement du chômage, de la précarité et de fortes inégalités.

 

jean-guy Trintignac NPA 71