Saône et Loire

Une première... Cécile Untermaier lance un site internet législatif participatif

Une première... Cécile Untermaier lance un site internet législatif participatif

La députée de Saône et Loire, poursuit l'une des idées fondamentales de la VIe République, à savoir la participation des concitoyens à la législation française.

Accompagnée de son équipe, Cécile Untermaier est revenue en ce début d'année sur son actualité parlementaire mais également sur les sujets de société qui alimentent ce premier mois de  2014. "Des positions moralisatrices étonnnantes et qui doivent être combattues" a lancé en préambule la députée de Saône et Loire face aux mouvements de contestation autour des projets de loi sur la famille."Il nous faut combattre les amalgames, ces discours nauséabonds et dangereux", se disant choquée "par ce discours permanent qui vise à promouvoir l'illégitimité du Président de la République". Face aux rumeurs et aux manipulations, la députée appelle les Français "au discernement alors que la crise implique le repli sur soi et la régression. Il faut lutter contre les stéréotypes".

Sur la question de la PMA et de la GPA, la députée se veut très affirmative et sans détours, dénonçant "l'erreur commise d'avoir associée la PMA avec le mariage pour tous". Quant à la GPA, elle se dit "défavorable à ce stade. La société n'est pas prête et je n'ai pas l'intention de me mobiliser sur le sujet". Au sujet du non-cumul des mandats, "on a eu très peur d'échouer" précise la parlementaire, rappelant sa mobilisation pour le mandat unique "si on veut faire bien le mandat qui nous a été confié". Pour autant, interrogée par nos soins, sur le fait que la parlementaire siège toujours au sein de l'assemblée départementale en qualité de conseillère générale, Cécile Untermaier a tenu à rappeler "qu'il n'était pas question de céder sa place à son suppléant, Bernard Corvaisier. Je n'ai jamais dit aux électeurs que je pouvais être remplacé. C'est la personne élue qui doit porter le mandat jusqu'au bout. Il a été élu sur mon nom en qualité de suppléant. Cela n'aurait pas été constructif qu'il prenne ma place sur un mandat pour lequel il n'a pas été élu directement. On aurait été dans un bidouillage. Ce n'est vraiment pas ma culture".

Fusion des régions, réforme des collectivités, la députée se veut positive quant aux orientations fixées par le Président de la République, "mais avant de donner des contours, il s'agit de placer le sens des projets" prévient-elle à destination de celles et ceux qui souhaiteraient aller trop vite, tout en rappelant "que le nerf central sur lequel doit s'appuyer les réformes, doit rester les communes". Quant à savoir si le département est de trop, "il est trop tôt pour le dire. Il a encore de beaux jours devant lui mais il y a sans doute des questions à se poser. Et c'est là tout l'enjeu des prochaines réformes. Toutes les institutions sont contraintes d'évoluer".

Sur la question de son actualité parlementaire, la députée est revenue sur les travaux qu'elle mène à l'Assemblée Nationale, notamment sur la problématique de la garde à vue, sur la transparence des magistrats, la lutte contre la contrefaçon, sur la loi économie, sociale et solidaire portée par Benoît Hamon... Cécile Untermaier souhaite poursuivre le combat visant à "réduire le flux législatif" avec la ferme volonté de clarifier et surtout "de mettre en places des études d'impact avec un vrai pouvoir d'expertise". Enfin pourrait-on dire !

Point central de sa rentrée, son site internet dédié au législatif participatif. "On va vers le citoyen pour remonter vers le législatif. Ce n'est pas un gadget de plus mais l'occasion de donner la parole aux citoyens afin de procéder à des amendements. Ca s'inscrit dans le changement, dans ma ferme volonté de faire de la politique autrement, dans une démocratie participative respectueuse du citoyen. La politique ne peut plus se satisfaire d'un rendez-vous tous les 5 ans, on se doit de travailler dans l'interactivité".

Laurent Guillaumé