Châtenoy le Royal

A la découverte de Colette !

A la découverte de Colette !

L’exposition « Colette et le vin » est ouverte à la Bibliothèque Municipale jusqu’au 1er mars 2014.

En inaugurant l’exposition sur le thème « Colette et le vin », Bertrand Brocard a souligné tout l’intérêt pour le divin nectar, de cet écrivain remarquable qu’était Colette. Mais aussi le choix familial de faire découvrir la soixantaine de lettres écrites par la dame de St Amant en Puisaye lors de ses commandes de vins auprès de Lucien Brocard son grand-père.

Une intelligente exposition itinérante qui s’est installée dans la salle d’activités du Centre Berlioz, attenante aux locaux de la bibliothèque municipale de Châtenoy le Royal, avenue Mozart. Une bonne vingtaine de panneaux retrace la vie de Colette depuis ses premiers jours en Puisaye, jusqu’au jour de son inhumation au cimetière du Père Lachaise à Paris. Une vie bien remplie à la hauteur du personnage par lui-même lequel a su donner un sens à l’écriture, de la belle écriture bien construite telle que la langue française permet de s’exprimer, à la limite d’une partition musicale ou les mots font les gammes pour mieux entendre et comprendre le sens de l’écrit d’un écrivain comme le fut Colette. Démonstration de cette « cantate » fut donnée par Catherine Weismann lors de la lecture d’un texte de Colette décrivant l’art du vin et de la vigne que donnent les cépages des différents vignobles du terroir français.

Découvrir Colette s’est faire connaissance avec une femme de caractère, dont on devine les accents Bourguignons et qui a laissé une bibliographie importante, reflet de sa propre vie dans une écriture qui vous donne envie de revoir ce français se pratiquer journellement dans la société d’aujourd’hui et qui mérite le respect.

Comme tout vernissage des invités étaient présents, élus municipaux ou départementaux, candidats des villes et candidats des champs, présidents d’associations ou vignerons passionnés. Nous pourrions tous les nommés bien sûr, mais tous ont répondu favorablement au vin d’honneur comme s’ils avaient entendu Colette leur entonner  :  « A bouère, à bouère, Patron ! »

JC Reynaud