Opinion

19 mars 2014 : au-delà de la guerre

Il y a 52 ans étaient signés les accords d’Evian mettant fin à la guerre d’Algérie et au dernier important conflit armé.

Les "événements d’Algérie", la guerre sans nom avait duré plus de huit ans. Des milliers de morts de part et d’autre et surtout, aujourd’hui, si l’on ne se voile pas la face, une certaine impression de gâchis. Il fallait une date anniversaire pour rendre hommage à tous ceux qui ont vécu dans leur chair, la guerre d’Algérie.

Le 19 mars 1962, un cessez le feu est proclamé en Algérie. Pour les Français, cette date n’est pas forcément synonyme de victoire, mais la paix est signée. Au-delà de cette guerre, il est nécessaire de se souvenir toutefois des Compagnons d’arme qui sont tombés au cours de ce conflit, à qui il fut difficile de donner un nom et surtout pour que la Nation reconnaisse ses Combattants.

La date du 19 Mars reconnue officiellement.

Oublions le caractère politique de la décision et attachons-nous à l’importance, pour cette date, de rester dans l’Histoire de notre Pays. Une histoire ou des Français, aux vingt printemps, ont laissé pour la plupart plus de deux ans de leur jeunesse afin défendre une terre française. Arrêtons de stigmatiser l’opinion sur la « colonisation » ou encore sur la « torture ». On ne changera pas l’Histoire ! Une guerre, pour ceux qui ont eu à en être acteurs, reste une guerre et seuls les Anciens Combattants ont le droit de juger si besoin. Mais combien d’entre eux sont restés ou restent encore silencieux. Sans doute par respect pour leurs camarades d’armes tombés sous les balles ou assassinés parfois sauvagement.

Un devoir de mémoire pour conserver l’esprit

Alors au-delà de la Guerre, profitons de ce 19 mars officialisé, pour penser à eux, comme tous ceux qui en sont revenus le font lors des commémorations des deux guerres mondiales. Souvenons que la liberté d’aujourd’hui est présente parce qu’ils ont combattu pour que soit sauvegardé l’esprit France.

Un esprit basé sur l’Histoire judéo-chrétienne du peuple français qu’il est bon de préserver et de continuer à enseigner à la jeunesse sans pour cela accentuer l’aspect dogmatique ou de prêcher cette laïcité que l’on met à toutes les sauces.

Un esprit basé sur la construction d’un pays au fil des siècles, à travers la Royauté puis la République, en y ajoutant cette liberté individuelle et d’entreprise afin que la personne humaine soit la plus précieuse des richesses.

Un vrai et important devoir de mémoire à transmettre au futur !

JC Reynaud