Côte chalonnnaise

L'âme du village de Saint-Martin-sous-Montaigu menacée

L'âme du village de Saint-Martin-sous-Montaigu menacée

Les parents d'élèves et Pierre Voarick - maire et conseiller général du canton de Givry demandent l'octroi d'un sursis d'une rentrée.

La nouvelle est tombée il y a quelques jours et la réunion de la CDEN qui s'est tenue à Mâcon semaine dernière n'est venue que confirmer la volonté de la suppression de l'une des deux classes de l'école du village de Saint Martin sous Montaigu. Depuis trois-quatre rentrées, le sujet revient régulièrement sur la table alors que l'école oscille autour de 25 élèves pour deux classes.  Un sujet qui a de quoi irriter bien des écoles voisines qui ne bénéficient pas d'un tel régime. Pour autant, à Saint Martin, on prône un enseignement comme il devrait être partout avec des parcours individualisés qui collent au plus près des difficultés des élèves. Aujourd'hui, l'école compte 22 enfants scolarisés sur 6 niveaux différents ? Demain avec la suppression d'une classe, qu'adviendra-t-il ? La question est posée et aucune réponse ne semble vouloir effleurer l'esprit des décideurs de l'Education Nationale. Du côté des parents d'élèves, personne n'est dupe, chacun sait qu'une classe unique avec éventuellement 6 niveaux, c'est la mort assurée !

La solution ? Ils demandent, le maire Pierre Voarick inclu, un sursis. Un an pour mettre en place une réflexion visant à la fusion avec éventuellement le RPI de la Vallée des Vaux. Reste qu'avec la suppression d'une classe, c'est un emploi communal qui peut être menacé, mais également la cantine et la garderie qui rend bien des services pour celles et ceux qui travaillent sur Chalon sur Saône. Autant d'interrogations qui risqent de peser lourd dans la vie du village. Sans compter que le Grand Chalon et la commune ont procédé à des équipements numériques et informatiques flambant neufs il y a deux ans, à hauteur de 30 000 euros. Une prochaine réunion du CDEN se réunit sous peu et devrait statuer défintivement sur le sort de la classe de l'école.

Laurent Guillaumé