Châtenoy le Royal

8 mai 1945, souvenons-nous de cette date historique

8 mai 1945, souvenons-nous de cette date historique

En répondant présent en grand nombre, les Châtenoyens ont voulu accentuer le devoir de mémoire dans une paix retrouvée au terme d’une sale guerre.

Alors que la France s’apprête à commémorer le 70e Anniversaire du débarquement en Normandie, évènement historique considérable qui libérera le territoire national, mais  aussi l’Europe, du joug nazi, la commune de Châtenoy le Royal a célébré comme il se doit, cette date du 8 Mai marquant la fin des hostilités de la Guerre 39-45 avec la signature de l’Armistice.

Un rappel historique nécessaire dans le contexte de la vie d’aujourd’hui afin de ne pas oublier. Un vrai devoir de mémoire que les enfants des écoles, en nombre, ont exprimé au travers de lectures rappelant cette période marquée par de nombreuses atrocités, persécutions, exterminations dues à la bêtise d’un homme fou et ambitieux et malheureusement suivi par d’autres.

En marquant ces instants de mémoire, eu égard aux Châtenoyens morts pour la France, les enfants entourant Madame le Maire, Marie Mercier et Madame la Conseillère générale, Nathalie Leblanc, ont ainsi perpétué et rappelé, à ceux qui pouvaient encore l’ignorer, que cet Armistice a ouvert la porte à une union fraternelle des Alliés pour la défense de la Liberté.

Un sens perçu par toutes celles et toux ceux réunis devant les Monuments aux Morts : les élèves et leurs instituteurs, les représentants de la Police Nationale et de la Base Pétrolière Inter Armes, les présidents d’associations, sans oublier les combattants de cette guerre présents lors de cette cérémonie, dont certains n’ont pu retenir leur émotion.

Un salut des Châtenoyens réunis autour des Porte-drapeaux des associations d’Anciens Combattants, souligné par l’Harmonie Municipale avec les accents de l’hymne national et de la sonnerie aux Morts. Instant très solennel dont il est bon de ne pas en oublier le sens et la raison vis à vis de ceux qui semblent en avoir perdu mémoire.

Quoi de plus significatif que cette phrase de Paul Dorey figurant sur le fronton du mémorial de Caen et reprise par Marie Mercier pour conclure cette cérémonie : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli une flamme de liberté. » Réfléchissons sur le sens de ce texte !

JC Reynaud